J’ai toujours trouvé les fins et les débuts d’année un peu tristes.
Me.4.1.2023
Moments de vie.
J’ai toujours trouvé les fins et les débuts d’année un peu tristes. On sait ce qu’on quitte, à jamais perdu, et ce qui nous attend, souvent imprévisible. Imprévisible et gros de tous les possibles. En bien et en mal ; en joies et en peines. Fort heureusement d’ailleurs. Imagine-t-on un monde programmé et attendu, à ses effets sur chacun d’entre nous ? Un monde sans incertitude, sans tourments, sans angoisses. Je pensais à cela dans la salle d’attente du centre de biologie dans lequel j’étais ce matin. À l’exception du personnel, il n’y avait que des personnes âgées. Grises et mal vêtues, assises, elles regardaient leurs souliers. La fatigue ou la maladie marquait leurs visages. J’avais l’âge de certaines et pourtant j’étais beaucoup plus jeune en pensée. Et je restais debout. Et il faisait très beau, et je savais que j’irais marcher le long de la plage cet après-midi. Ainsi, je symbolisais ce moment et réduisais l’incertitude de mes analyses. Chacun d’entre nous vit ce genre d’expérience, me disais-je. La raison y a sa part, certes. Mais celle du caractère, du sentiment ou une certaine manière d’appréhender, de voir et de sentir le « monde », souvent la précède, l’enveloppe, la drape. Je me disais aussi, que cette dernière part, qui fonde la culture, ne me semble plus le souci du monde qui vient. Son type d’humain serait plutôt du genre programmé et prévisible.
Le vent du Nord s’est levé cette nuit. Avec lui, l’épaisse couche de nuages gris qui jusqu’ici couvrait nos têtes s’est dissipée. Il faisait plein soleil sur la plage. J’ai marché sans tourments ni angoisses. Le corps léger. Tout avait du sens autour de moi !
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Gisèle Jolly
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Tous mes souhaits pour 2023 et merci vivement pour tous vos écrits.
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Michel Santo
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Bonsoir Gisèle ! Que cette année vous donne tout ce que vous espérez pour vous-même et tous ceux que vous aimez. Embrassez pour Simone et moi Marion, Éric et leurs adorables enfants…
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Jean Pierre Kern
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Cher Michel
Le début de ton billet m’a fait croire un instant que tu avais choisi d’évoquer la disparition de mon amie Anne Montaut au cours de la nuit du 31 décembre.
Un mal foudroyant l’a emportée soudainement, brutalement.
Mes fins d’année ne seront plus les mêmes.
Je sais que désormais, nombreux seront ceux qui penseront à elle lors des échanges traditionnels des vœux pour la nouvelle année.
Fasse » le ciel » que les élus locaux responsables de la culture se souviennent combien Anne mérite toute leur attention.
Que ceux qui n’ont pas eu la chance de la connaître, puissent la découvrir à travers son œuvre artistique et par la connaissance de son engagement afin que Bages d’Aude demeure Bages d’Art.
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Michel Santo
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Bonjour Jean Pierre ! On a tous le souvenir d’une personne aimée qui, chaque année dans ces mêmes jours, se rappelle à nous. Je n’ai pas connu Anne, et ne connais pas son œuvre, alors que j’ai souvent visité cette belle galerie de Bages d’Aude. J’y ai même fait quelques petits achats. Quant à savoir ce que feront les élus locaux pour saluer la personne et son travail, tu connais leur ingratitude pour savoir qu’en l’absence de sollicitations pressantes, Anne sera vite oubliée. Hélas ! Bien à toi, mon ami ! Michel
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