La bourse chute! et alors…

Toutes les bourses chutent, et alors! Le problème n’est pas là, et ce pour une raison simple: toutes les entreprises, toutes, voient leur valeur fondre et sont donc, toutes, potentiellement achetables. Et l’étant toutes aucune ne le peut, acheter. Par contre, il est bien vrai que les vendeurs d’actions qui se précipitent sur des obligations d’Etat à trois mois perdent du capital. Et alors! cette perte d’aujourd’hui est un gain dans le futur pour les nouveaux acheteurs. Toute cette masse de valeur n’est pas partie en fumée, en effet, comme se plaît à le raconter une presse paresseuse et ignare. Il s’agit tout simplement d’ un transfert de valeur entre vendeur et acheteur. Ce qui, entre parenthèses, permet à ces nouveaux entrants en général jeunes, d’accèder  à des  » biens  » jusqu’alors réservés aux  » vieux « . Non, ce qui pose surtout problème une fois la garantie des dépôts et l’absence de faillite bancaire assurées, c’est le gel des cédits interbancaires au jour le jour et l’assèchement consécutif des ménages et des entreprises pour financer leurs trésoreries et/ou leurs investissements. Les banques qui ont du casch ne prêtent plus à celles qui ont les caisses vides et les prix des produits dérivés de crédit offrant une « assurance » contre le non-remboursement d’un crédit ( de l’ordre de la dizaine de milliers de milliards) s’envolent, traduisant ainsi, tout simplement, la probabilité perçue de non-remboursement des dettes des entreprises bancaires. En conclusion, tant que les Etats ne garantiront pas, après les dépôts des particuliers et l’absence des faillites bancaires ( par le rachats d’actifs pourris et des nationalisations partielles ou totales ) ces prêts interbancaires, on ne sortira pas de la crise. La totale quoi! Un rêve de militant socialiste réalisé par des gouvernements libéraux…

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