La guerre contre l’islamisme radical est aussi une guerre des mots.

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Ne nous voilons plus la face! La guerre contre l’islamisme radical est aussi une guerre des mots. Et le combat que nous devons mener est un combat sur plusieurs fronts à la fois. Un combat contre l’islamo-fascisme, car il est nécessaire de clairement désigner « l’ennemi » commun à tous les français dans cette guerre déclarée à la République. Un islamo-fascisme, qui est une idéologie politique, une religion séculière, j’insiste, et non la religion des musulmans. Ses centres de commandement et opérationnels sont en pays « musulmans », qui tue et barbarise les musulmans d’abord, en masse, pour y imposer des structures de pouvoir totalitaires et attentatoires aux droits de l’homme les plus élémentaires. Une barbarie qui puise et recrute aussi dans une jeunesse française, principalement issue de l’immigration, déclassée tant au plan social, moral que politique, pour mener sa guerre contre  « l’Occident » démocratique et ses valeurs. Mais nous devons aussi être de la plus grande fermeté, sur cet autre front de l’islamophobie  à caractère raciste qui, dans les circonstances dramatiques présentes, n’hésite plus à montrer son visage haineux. Et cela, entendons-nous bien, sans que nous soit retiré le droit imprescriptible de critiquer, ou de caricaturer, quelque religion que ce soit: l’islam, comme les autres. Le pire serait en effet d’abandonner ce second front aux « identitaires » d’extrême droite, comme aux islamo-gauchistes, que je n’hésite pas à nommer en même temps et sur la même « lancée ». Car nous payons aussi, aujourd’hui, le prix d’un gauchisme politique et culturel, qui, au sein de ces populations, n’a cessé, et ne cesse encore, de véhiculer une rhétorique prenant pour cibles les lois laïques , au plan intérieur, et le « capitalisme internationalisé » et la « finance cosmopolite » – suivez mon regard -, et sa pointe avancée au Moyen-Orient, Israël, au plan international. Une rhétorique qui, sous couvert d’antisionisme, propage en réalité un antisémitisme virulent et meurtrier, qui nous fait revivre, la nausée aux lèvres, des années que nous croyions naïvement enfouies dans les caves de l’histoire. Dans cette situation , et après le traumatisme que vient de subir le pays, il n’est donc pas excessif d’affirmer, comme vient de le faire Hubert Védrine dans un récent article du « Monde », que le rôle historique des musulmans de France commence… Hier soir, le Premier ministre a été ovationné à l’Assemblée nationale, pour un impressionnant discours où il a parlé le langage de la vérité, celui de « guerre contre l’islamisme radical ». Enfin! Ce fut une bouffée d’air pur dans ce contexte dramatique. Puissent les mentalités, la volonté politique et les actes suivre. Vite!..

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Commentaires (3)

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    Alphonse Martinez

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    Oui , mais la bonne volonté intellectuelle ne suffira pas . Nous ne sommes pas dans un duel mots contre mots mais mots contre maux . La situation est très compliquée car il sera difficile de dissocier les bons des méchants et je ne crois pas un instant que le Français soit Islamophobe . Denier que notre société a changé ces trente dernières années suite à une immigration ,tout de même , un peu différente à celle que nous avions connu , est une forme de lâcheté . En cédant aux revendications vestimentaires, alimentaires, cultuelles nous avons abandonné une partie de notre culture et de nos traditions .Nous avons ouvert une boite de Pandore qu’il sera difficile de refermer avec des mots . Je suis un enfant de l’immigration , très tôt j’ai compris que cette Nation était la mienne et très audessus de ma religion. Pourquoi sommes-nous différents ?

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    MOUTTE Mireille

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    « Combat contre l’islamo-fascisme, car il est nécessaire de clairement désigner « l’ennemi » commun à tous les français dans cette guerre déclarée à la République » Dites-vous : Ajouter à cette liste non exhaustive  : Ne plus laisser personne sur le bord de la route. Ne plus abandonné la jeunesse au désespoir. Ne plus accepter l’injustifiable par passivité. Ne plus abdiquer sur nos valeurs et les appliquer à tous sans distinction de race, de couleur, de religion, de fortune.

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