La justice pénale prisonnière de l’idéologie !

 

 

 

 

 

 

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Au triangle protection-sanction-réinsertion, dans l’ordre, la gauche a toujours posé en principe  » culturel  » celui de la réinsertion d’abord, la sanction ensuite , et la protection enfin . A la droite, la répression : autrement dit le Mal; à elle , la prévention: c’est à dire le Bien. L’homme est naturellement bon et perfectible, c’est la Société qu’il faut changer, pour le parti de la Vertu, et l’homme ,n’est qu’un loup pour l’homme, qu’il faut domestiquer, pour le parti de l’Ordre… Bref, dans ce domaine, l’idéologie règne de façon absolue dans les deux camps. Et chaque alternance est l’occasion de défaire ce que l’un ou l’autre aura instauré. La demande des citoyens est pourtant claire. Que veulent-ils, en effet ? Un Etat qui les protège des incivilités et agressions de toute sorte, qui ne ferme pas les yeux sur la petite délinquance qui pourrit leur quotidien et qui ne lâche pas dans la nature des multirécidivistes professionnels. Ils savent aussi d’expérience  que la prison n’est pas la solution, qu’elle s’impose pour les plus dangereux d’entre eux, que la réinsertion est préférable à une condamnation morale à vie et qu’on ne peut pas traiter tous les délinquants de la même façon. Exaspérés, ils se demandent ce qu’attendent ceux qui les gouvernent pour les entendre et enfin sortir  de leurs postures idéologiques et politiciennes.La polémique Valls Taubira montre que ce débat traverse désormais la gauche, et que la vérité, en la circonstance, est du côté du bon sens…

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