La « mer monte » au Grand Castelou, et Didier Mouly la trouve saumâtre…

Didier Mouly « la trouve saumâtre », cette avarie financière dans le projet d’aménagement du Grand Castelou : un site remarquable situé  dans un espace protégé en bordure du canal de la Robine, de l’étang de Bages-Peyriac et à l’emplacement de l’embouchure du port de la Narbonne antique, dont la Ville de Narbonne a la maîtrise d’ouvrage.

Un ruisselet, devrais-je plutôt  dire, mais qui perturbe sérieusement la conduite du chantier. Sur  6 600 000 €, une petite rustine de 180 000 € manque, qui suffirait, en effet, à combler cette petite  voie eau. Elle permettrait ainsi, dans cet ancien grand domaine agricole, d’engager enfin  les travaux afin d’y réaliser un ensemble constitué d’un musée éco-touristique et d’une maison du Parc naturel régional de la Narbonnaise.

Je note au passage que le plus gros contributeur financier est … l’Europe (2 310 000€ du Feder), suivie par la Région Occitanie (18% du total). Bref, sans entrer dans le détail de ce programme, la Région et la Ville demandent au Département et au Grand Narbonne  de se partager le reste à financer – la rustine, quoi –  : 90 000 € pour chacun. Si peu ! mais une véritable « galère », à en croire certains « échos »…

Cela dit, restent beaucoup d’autres inconnues, et non des moindres. Comme le choix, notamment, du mode de gestion de cet ensemble d’équipements. Avec toujours le risque de voir débarquer, si je puis dire, un tanker administratif, plutôt qu’une frégate. Risque réel et  proportionnel au nombre et à la qualité, si je puis dire, des pilotes de cette opération (Ville, Conservatoire du littoral, État, Région, Parc, Grand Narbonne, Département…), dans son principe pourtant exemplaire.

J’entends même que la future structure de gestion du musée Narbo Via, déjà profilée pour peser tout son poids d’institutions partenaires, pourrait faire l’affaire. Comme si l’histoire antique du lieu (il en reste si peu) pouvait, à elle seule, justifier ce genre de « mutualisation » d’apparence… Ce qui d’ailleurs m’amène à penser que cet aspect là du « dossier » devrait être traité en première priorité. Car il conditionne pour beaucoup sa réussite opérationnelle.

La mer monte aussi du côté de la Région. On la comprend : elle gère le calendrier et les financements du programme opérationnel des crédits européens  2014-2020 ; et elle  pousse à lever les voiles de ce chantier au plus vite… Au risque – on en est pas là, fort heureusement ! –  de voir la subvention du Feder tomber à l’eau… et le Grand Castelou avec !

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Commentaires (2)

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    MARTINEZ

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    C’est tout le dilemme qui rend incompréhensible le « mode » de gestion de notre Ville, on s’égare sérieusement de la raison. Des millions sont dépenses pour des réalisations non justifiées ou parfaitement inutiles ,comme la Salle Multimorfale, l’Aspirateur (réalisation NN), le Blason, les conteurs enterrés ou caches municipaux,etc, etc ,etc … Un petit exemple les conteneurs enterrés devant les Halles ou les Barques ou Révolution, ou ….80 000 € pour les 4tubes qui dé, vopassent . Le bon sens se perd dans un océan de coquillages ,voilà pourquoi notre ville est si bien classée pour son dynamisme et lui vaut de porter le bonnet d’âne des villes de sa catégorie et qui pointe en tête les chiffres du chômage .Rejoignez JSN.

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    Boyer christine

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    He oui , les habitants de la chaussée de Mandirac sont expulsés de chez eux pour ce « mirifique  » projet qui ne profitera qu’aux touristes, il est vrai que c’est eux qui ont les sous! !
    Je souhaite à ce projet de capoter magnifiquement! !!!

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