La primaire de tous les dangers pour Valls et le PS !

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Acculé dans les cordes par « l’opinion » en général, la gauche Montagnarde et une large majorité du Marais de son propre parti et deux offres politiques concurrentes : Mélenchon à la gauche de la gauche et Macron à la droite du PS, ne restait plus à Manuel Valls, après un lent mais obstiné travail de sape, qu’à faire les derniers « gestes politiques » pour faire « sauter » François Hollande et le condamner à expédier les affaires courantes de la France pendant ces 6 derniers mois. Une sortie  du combat présidentiel de 2017 que tous ceux qui ont participé à ce « Coup d’État » postmoderne présentent comme  une entrée dans l’Histoire de François Hollande : l’hypocrisie et le cynisme à leur sommet. Est-ce pour autant gagné pour Manuel Valls à la primaire de la Belle Alliance Populaire – en piteux état.  Je ne le crois pas ! Ce serait oublier en effet que l’aile gauche du PS emmené par Montebourg-Hamon et Filoche le tient pour le premier responsable de l’échec annoncé en mai 2017 pour sa politique économique et sociale – la loi El Khomri en est le totem – ; que le Marais centriste : Aubry, Taubira, Touraine, Najat Vallaud-Belkacem… lui fait toujours porter le chapeau pour n’avoir pas été suffisamment sociétal et trop : « identitaire, laïciste, sécuritaire… » ; et l’aile droite sociale libérale de ne pas l’avoir été assez, libérale. Et comme toujours dans ce genre de situation, l’histoire le prouve, la pente naturelle du PS d’Épinay, qui vit ses derniers mois, est d’imputer sa défaite à venir à une politique de ses dirigeants au pouvoir trop à droite : capitaliste avant 81, libérale ensuite, ultra libérale aujourd’hui (!). Le risque est donc grand que le Premier ministre finisse fracassé dans un parti fragmenté, pour le plus grand profit, si j’ose dire, de Mélenchon et de Macron, qui n’auraient plus qu’à ramasser les restes. C’est leur stratégie : le premier a déjà avalé le PCF, le second nombre d’élus et de personnalités du PS. Une stratégie, ils en sont la preuve, qui signe aussi la fin d’une certaine « forme » de parti.

Lire aussi:  La manip de Valls (ici) et la disjonction du PS (ici)


 

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Commentaires (1)

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    Didier

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    La séquence était hallucinante.Pendant 10 minutes Hollande nous a expliqué qu’il avait quasiment tout réussi et en 5 secondes il annonce qu’il déserte, qu’il capitule en rase campagne. Et la gauche et les médias de saluer son courage, sa dignité.
    Hélas! N’est pas François 1° qui veut, qui, au soir de la bataille de Pavie déclarait avoir tout perdu fors l’honneur. Celui là de François, il a également perdu son honneur.
    Imaginons Bonaparte à Arcole, non c’est trop difficile j’y vais pas, ou le capitaine d’Anjou à Camerone, allez les gars on se rend, ou De Gaulle en 40, finalement je rentre tout de suite à Colombey.
    C’est cela le courage et la dignité. Quand on veut laisser une trace dans l’histoire encore faut-il être à la hauteur.
    La seule chose qu’il saura faire c’est effectivement expédier les affaires courantes, il s’y est entrainé pendant quatre ans et demi.
    Je n’ai qu’un seul regret dans cette mascarade: il me prive d’un grand plaisir, celui de le voir prendre une raclée à la primaire de la gauche.

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