Les années « Bleu Blanc Blond »…

 
 
 
 
Ve.10.3.2023
 
Nostalgie !
 
Son visage souriant et sa voix enjouée ont marqué mon enfance. Il était mince, élégant ; amical et gai. Mon père l’écoutait en boucle sur un tourne-disque de la marque Teppaz. « Bleu blanc blond » était sa chanson préférée. C’était dans les années 60, nous venions d’emmenager dans un appartement (une habitation à loyer modéré) du quartier Razimbaud : un ensemble de quatre immeubles voisinant des vignes, des jardins, et des terrains nus destinés à de futurs aménagements urbains. Dans mon souvenir, ce Teppaz et ce disque de Marcel Amont ont rejoint l’équipement du salon familial bien avant le téléviseur. Je me souviens aussi du jour où mon père s’est offert ce cadeau. Je l’avais accompagné jusque chez « Guy Radio », le « disquaire » de la rue des Ponts des Marchands. Quel choc ! J’y découvrais des objets fascinants hors de ma portée : des merveilles. Cette France là n’est plus et j’étais loin d’imaginer alors ce qu’elle deviendrait ; ce que seraient ses fulgurantes transformations. À sa manière, cette société plus sereine et plus confiante, plus fantaisiste aussi, Marcel Amont la représentait de bien belle, et tendre façon : « Blond, blond, le soleil de plomb /Et dans tes yeux/Mon rêve en bleu – bleu – bleu/Quand le vent claque la toile/De ton joli jupon blanc/Blanc, blanc comme une voile/Je navigue éperdument.
 
 
 

Mots-clefs : , , ,

Rétrolien depuis votre site.

Commentaires (2)

  • Avatar

    Jean Pierre

    |

    Nostalgie, quand tu nous tiens….

    C’était dans les années 70, pour les galas de l’école de fin d’année, nous réalisions des spectacles inter villages, et nos parents nous transportaient d’une commune à l’autre pour donner des représentations dans les 3 communes concernées.
    Nos petits cœurs battaient la chamade derrière le rideau pourpre, avant de découvrir le public conquis d’avance, composé des papas, mamans, papis, mamies, et autres parrains-cousins.
    Le mexicain basané résonne encore dans mes souvenirs. Il faisait partie de ce répertoire et figurait par son rythme, en tête de mes chansons préférées de l’époque.
    L’institutrice dans sa tenue impeccable battait la mesure et suivant chacun de nos mouvements de son regard bleu acier.
    Je ne remercierai jamais assez cette femme pour tout ce qu’elle à pu m’apporter avec sa rigueur et sa douceur. A l’époque on ne tutoyait pas l’instit, on ne l’appelait pas par son prénom… « Madame » était le seul terme autorisé.
    On craignait à la fois les parents et « Madame »… Cette coalition d’autorité nous faisait parfois monter les larmes aux yeux lorsqu’il s’agissait de discipline ou de résultats scolaires en dessous des espérances des uns et des autres !
    Merci Marcel Amont pour votre talent
    Merci « Madame » de m’avoir aidé à grandir dans le respect et le partage.
    Merci Papa et Maman d’avoir su me « tirer les oreilles » avec bienveillance chaque fois que ce fut nécessaire.

    Reply

  • Avatar

    hélène vanardois

    |

    Marcel ,m’a accompagné durant mon adolescence ,avec son élégance naturelle ,son regard teinté d’ironie ,de gentillesse !
    Ma chanson favorite ,Julie, tout un programme…

    Reply

Laisser un commentaire

Articles récents