Les banlieues où on brûle des livres.

undefinedDans un ouvrage téléchargeable sur le site de la vie des idées, Denis Merklen et Numa Munard nous livre leur analyse sur la nature de ces émeutes urbaines à l’occasion desquelles leurs protagonistes mettent le feu aux bibliothèques. Je les cite:“D’une part, elle doit être observée dans le cadre des conflits entre l’État et les classes populaires et, d’autre part, comme faisant partie des clivages qui divisent les classes populaires, y compris et surtout à l’intérieur de ce que l’on appelle les banlieues”. La puissance explicative de cette hypothèse formulée dans le style marxo-pompier des années 60/80 est en effet manifeste. De sorte que,si « on” ( c’est à dire les jeunes!!! ) met le feu aux caves, aux voitures, aux poubelles, si « on » incendie les bus et brûle les livres et les filles, ce serait donc , pour reprendre une autre de leurs perles, parce qu’ils représenteraient  » aussi un objet social dont on se sert pour tracer des frontières entre les groupes et les catégories ». Voillà ce qu’aujourd’hui on publie dans la République des idées pour nous aider à comprendre ce qui, dans l’Allemagne hitlérienne, était une pratique courante des sections d’assaut ( les  S.A de sinistre mémoire ) lumpen-prolétarisées…Franchement nul,on se croirait quarante ans en arrière,en première année de socio à Vincennes…

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Commentaires (1)

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    comprendre

    |

    D’accord avec vous sur l’analyse des brûleurs de livres : mettre le feu à un bâtiment public, quel qu’il soit, est avant tout un message (imbécile) envoyé à la collectivité. Après, imaginer que l’on brûle le livre pour le symbole « culturel » ou « sociabilisant » qu’il représente, c’est est un pas que l’on fait en marchant dedans du pied gauche pour se porter chance ! comprendre

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