L’histoire est tragique, nous l’avions oubliée…

Masques de théâtre tragique et comique.
 

En vrac !

Tragique. L’histoire est tragique, nous l’avions oubliée. La grande, comme la petite. Ou plutôt, nous ne voulions pas l’admettre. La vie n’est pas sans épreuves, souffrances, douleurs. Personne, pas une société, n’y échappe. Prendre la vie à la légère, certes ! Sourire, aimer, relativiser ses blessures, mais sans jamais nier sa dimension tragique. L’épreuve collective que nous vivons, les drames personnels subit par de nombreuses familles, l’engagement de ceux qui sont sur les divers « fronts », tous les jours nous le rappellent. Aucun « opium »ne devrait nous le faire oublier…

Pudeur. Cacher ses sentiments et ses larmes. S’épargner les fausses pitiés. Fuir les indignations pleurnichardes de Tartuffes déguisés en Saint-Just. Ces êtres aux mains molles et aux lèvres humides qui dénoncent avec arrogance l’immoralité… des autres. Pas de confidences racoleuses, d’exhibitions geignardes. Rideau !

Humour. Regarder le monde le sourire aux lèvres, avec l’ironie amusée de ceux qui ne sont dupes de personne –  ni d’eux-même, surtout. D’aucune posture, d’aucune idéologie… , aussi.

Distinction. C’est-à-dire choisir ses modèles et ses amis. Choisir ce qui nourrit l’esprit,  éliminer ce qui l’agresse – et l’engraisse.

Lenteur. Tout va trop vite : infos, émotions, images, idées. Tout glisse !  C’est à pied que l’on prend la mesure réelle du monde, c’est à pas lent qu’une pensée s’élabore, s’épanouit.

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