Liberté et morale (ouh! le vilain mot )

Philippe Thoreux, dans son commentaire de mon dernier billet:  » Haut le coeur  » m’écrit ceci: » Hélas les fameuse régulations qui sont souvent un boulet pour l’initiative, ignorent tout bonnement ces comportements irresponsables… » Il a raison! Aucune loi, aucune régulation, aucune administration étatique de l’économie et des entreprises, à la chinoise, à la coréenne, à la française ne pourra empêcher que les détenteurs du pouvoir politique, juridique, économique ou des trois à la fois se  » payent  » ce genre de frivolités. Et je connais des présidents d’agglomérations et de régions de gauche, qui aujourd’hui s’étranglent en fausses indignations et se drapent dans les plis de la vertu, s’en allaient hier en compagnie de courtisans et faire valoir de toute engeance en  » voyages d’études » (?) aux quatre coins de la planète.. Dans l’ordre de la morale, de l’ éthique de la gouvernance dans le langage contemporain, le jurico-politique est en effet en grande partie impuissant. Des solutions pourtant existent, comme la mise en place de chartes de déontologie ( certaine entreprises s’en sont dotées ). A la condition toutefois qu’elle soit rendues publiques et que leurs comptes-rendus d’application le soient tout autant. Si la crise a un sens, indépendamment de la mise à jour de défauts de régulation, c’est bien aussi celui là. Celui d’une certaine moralisation des comportements et des pratiques de ceux qui nous gouvernent.Dans l’ordre économique comme dans l’ordre politique…La liberté d’entreprendre et la libre admistration de nos collectivités publiques ne doivent plus être le cache sexe des abus et des excés de pouvoir…De tous les pouvoirs!  

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