La force de l’hypocrisie sociale.

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Toujours! quotidiennement, et toujours avec le même étonnement et le même plaisir, ce cher Gustave.

* Correspondance, 4e série. 1854-1861 (French Edition) (Gustave Flaubert)- Surlignement Emplac. 2229-30 

 » Quelle force que l’hypocrisie sociale ! Par le temps qui court, tout portrait devient une satire et l’histoire est une accusation. »

* Correspondance, 4e série. 1854-1861 (French Edition) (Gustave Flaubert) – Surlignement Emplac. 2305-10  

  » Vous ne vous imaginez pas les infamies qui règnent et ce qu’est maintenant la petite presse. Tout cela du reste est fort légitime, car le public se trouve à la hauteur de toutes les canailleries dont on le régale. Mais ce qui m’attriste profondément, c’est la bêtise générale. L’Océan n’est pas plus profond ni plus large. Il faut avoir une fière santé morale, je vous assure, pour vivre à Paris, maintenant. Qu’importe, après tout  ! Il faut fermer sa porte et ses fenêtres, se ratatiner sur soi, comme un hérisson, allumer dans sa cheminée un large feu, puisqu’il fait froid, évoquer dans son coeur une grande idée (souvenir ou rêve) et remercier Dieu quand elle arrive. »

* Correspondance, 4e série. 1854-1861 (French Edition) (Gustave Flaubert) – Surlignement Emplac. 2312-13  

 » On dit que le présent est trop rapide.   Je trouve, moi, que c’est le passé qui nous dévore. « 

 

 

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Commentaires (2)

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    raynal

    |

    La sottise béate et satisfaite, la betise au front de taureau disait Baudelaire….

    Cette enorme et immense sottise contre laquelle meme les dieux ne peuvent rien (ça c’etait Schiller…).

    Nous le savons bien, rien de nouveau sous le soleil…Nous meme, sans doute, y succombons nous sans doute bien souvent…Peut etre sommes nous très sots de quelquefois vouloir juger
    les  autres d’aussi haut.. ».Si haut que soit le trone ou l’on se pose on n’y est jamais assis que sur son derrière » nous rappelait Voltaire.

    Et pourtant, c’est vrai, quel ruissellement ininterrompu d’aneries prétentieuses chez tous ces professeurs de morale et de vertu autoproclamés qu’ils soient politiques ou médiatiques (de toute
    façon ils sont quasi interchangeables ).

    Plus je vieillis, moi aussi, et plus je Flaubertise…Un feu, un livre,un peu de Bach(pas trop sans ça tu pleures et tu ne peux plus lire), quelques esprits choisis avec lesquels communier en
    regardant ensemble vers le haut…Epicure, en piqure de rappel quand tu commences a avoir peur de l’absence…Et voilà je n’en desire pas plus.

    As tu lu le  »dictionnaire des idées reçues »…Oui, surement.

    Connais un livre qui ait si peu vieilli ?

    Cela dit consomme Flaubert avec modération, il te rendrait misanthrope et tu te dois(encore) a tes nombreux amis…..parmi lesquels, j’en suis certain, ne se trouvent aucun Bouvard ni aucun
    Pécuchet.

    A toi.

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    Michel Santo

    |

    Je crains, Jacques! de flaubertiser un peu trop… Nous sommes malheureusement cerner par des sots, des bouvartiens et des pécuchiens qui parfois nous ressemblent. Le savoir est déjà un premier
    pas vers le salut. Feu donc sur la bêtise! Y compris la mienne…

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