L’Or de Cendrars.

Il est tôt ce matin, et je tombe sur ces deux remarques de Sylvain Tesson, toujours dans le même numéro de la NRF, le 588, ( 400 pages quand même! ) à propos de l’Or ( le roman de Cendrars, celui d’un prophète! ).
1°  » Et si l’Or était le  premier roman de la mondialisation? … le premier ( livre ) à faire entrer dans la littérature ce que Heidegger appelait l’arraisonnement du monde, c’est à dire la mise en demeure adressée à la Nature de nous livrer ses ressources. »
2°  » Cendrars savait que la Nature était bonne mais aussi que l’Homme était fou. Et l’Or, en ce sens, est un roman écologique. Non pas un prêche environnementaliste à la Thoreau, ni un appel londonien à la régénérescence dans les vertes forêts des âmes débilitées par la civilisation. Mais une peinture de la démesure de l’homme qui mène à la destruction de la Terre. L’écologie selon Cendrars, ce n’est pas panser les plaies de la Nature. C’est d’abord guérir l’Homme de sa voracité. Pour  faire tomber la fièvre. « 
Ce sera tout pour aujourd’hui!

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