Ma première contribution au Grand Débat !

Le grand débat a été officiellement lancé par trois rencontres entre le président de la République et des maires. La dernière en date l’a conduit devant des Gilets Jaunes dans la Drôme. Dans ces  exercices, jamais entrepris par un Président de la République, sous la cinquième République – soit dit en passant – , Emmanuel Macron, s’est exprimé et s’est engagé à tirer les conséquences pratiques des propositions qui ne manqueront pas de s’exprimer sur les divers sujets exposés dans sa lettre aux français. Une initiative politique inédite et très révélatrice des difficultés structurelles de notre démocratie.

Première difficulté et premier enseignement : toute réforme en profondeur du pays a besoin de corps intermédiaires. Dans une démocratie de 70 millions d’habitants, un plan techniquement parfait ne peut s’imposer seul depuis un ministère. Il lui faut le soutien de  groupes sociaux aux intérêts contradictoires sur la durée. En Marche l’a réussi avec succès  pour un acte ponctuel : le vote en faveur de son candidat, mais le « parti » présidentiel a échoué a maintenir actif son mouvement, si je puis dire. C’est là que les corps intermédiaires ont leur rôle : ils peuvent bloquer ou faciliter des changements, mais leur désagrégation interdit toute relation ordonnée entre le haut du pouvoir et la masse des citoyens. Cette désagrégation n’a pas été voulue et orchestrée par En Marche, comme je le lis trop souvent. Quand Macron, en campagne électorale appelait et œuvrait au dépassement des clivages politiques et idéologiques des partis politiques ou des syndicats, il  ne faisait que constater que cette offre politique sclérosée ne correspondait plus à une demande sociale de renouvellement traversant tous les corps (et pratiques !) institués depuis trop longtemps. Depuis, deux ans à peine, la recomposition politique n’est pas encore parvenue à son terme ; et la LREM, surtout et hélas, n’a pas su, ou pu, construire un réseau puissant et cohérent de « militants » organisés sur tout le territoire afin de construire des solidarités et relayer auprès des français les « attendus » et effets des réformes engagées. En sens inverse, l’exécutif s’est trouvé privé de ces relais pour sentir et comprendre l’état et les mouvements d’opinions : sa majorité à l’Assemblée ne suffisant pas, à l’évidence…

Le second enseignement des débats avec les maires découle du premier : la France a besoin de décentralisation. Pour des raisons politiques que le mouvement social des Gilets Jaunes a clairement mis en évidence. Raccourcir cette trop grande distance entre le « haut et le bas », passe nécessairement par la multiplication et la mise en place de relais (qui serviront aussi de fusibles) entre les citoyens et le pouvoir central. Aujourd’hui, beaucoup trop d’élus locaux « se planquent » derrière les Gilets Jaunes, notamment, en faisant porter la responsabilté de tous les problèmes financiers et sociaux du pays au seul État central – État qui concentre, il est vrai, trop de pouvoirs. Il faut donc pour éviter ces travers donner une  plus grande autonomie aux collectivités locales, chasser tous les dysfonctionnements résultant d’une réforme territoriale engagée lors du quinquennat précédent, tout en donnant aux administrés un plus grand contrôle, par la voie référendaire, notamment, sur leurs programmes et actions ; laisser jouer l’expérimentation et la concurrence entre collectivités aussi… J’ajoute que cette réorganisation de notre système administratif et politique est aussi une des conditions, la principale peut-être, pour contenir la dépense publique : dans les administrations centrales comme dans la santé, les collectivités ou même l’éducation.

Dans cette imprévisible conjoncture, comme souvent dans l’histoire, l’occasion se présente de pouvoir réformer en profondeur, lever les rentes de situation et les blocages institutionnels de toute nature. Une occasion qui devrait permettre aussi de relancer de manière dynamique ce quinquennat…

 

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Commentaires (9)

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    Dengis

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    Bonjour Michel,
    Tu as oublié l’accord du participe passé ? Cela ne te ressemble pas, c’est bien toi qui a écrit ce texte ? (du…de la..) Tu relis toujours pourtant ?
    Cordialement JD

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      Michel Santo

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      Oui, il est de ma plume ! Mais pas relu correctement, et que de coquilles et « fautes » corrigées. Merci pour votre lecture attentive et bienveillante.Bonne journée !

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    Polo

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    Oui Michel Santo :Vaste programme:C’est au niveau de l’État, du Gouvernements ,des Assemblées ,des Régions,des Départements,des Communautés de Communes ,des Communes de  » lever les rentes de situation et les blocages institutionnels de toute nature »
    Qui va lever le doigt?

    lever les rentes de situation et les blocages institutionnels de toute nature.

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    Dumas michel

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    Puisque le débat de fond s’engage, allons-y!.. Lâchons nous Michel!..
    D’abord sur les points évoqués plus haut par Michel Santo
    Sur l’ organisation de LREM, je me suis opposé en interne à « l’auberge Espagnole » crée dès le départ. Chacun vient, chacun va au grès de son humeur et n’apporte souvent rien. Il prend.
    Il était suicidaire de ne pas construire de relais politiques structurés sur le terrain, à partir d’une marque d’adhésion.
    Il eut été sain de travailler à partir du livre de Macron « REVOLUTION », pour bâtir un projet politique structuré et planifié.
    Nous nous serions aperçu immédiatement que la planification n’était pas la bonne .
    Il manquait d’entrée le « en même temps ».
    C’est le feu qui manquait à la poudre pour exploser. Nous le constatons aujourd’hui.
    De plus les « gentils organisateurs » de LREM étaient loin d’imaginer la dureté du combat politique.
    Les facteurs de cet ensemble explosif sont, selon moi, le poids de la société civile dans la construction du projet, les ambitions politiques personnelles de nombreux nouveaux Députés et d’anciens « politiques », la forte personnalité d’Emmanuel Macron et le vide structurel de son projet.
    L’ensemble mis au service d’un vide politique National à la suite des débats internes pour la sélection d’un candidat, auquel s’ajoute le manque de courage démocratique de l’ancien Président (Hollande).
    S’ajoute à cet ensemble de vide la mise à genoux des corps intermédiaires dû essentiellement à l’usure de leur mode de fonctionnement rejeté par les citoyens.
    Et nous entendons reparler de décentralisation (inachevée bien qu’engagée en 1981), de déconcentration, de régionalisation, ces modalités qui ne fonctionnent que pour conforter le jacobinisme étatique, la verticalité stricte, le Napoléonisme institutionnel.
    Tel est le terrain sur lequel démarre la grand débat.
    Sur ce terrain est actuellement bâti cette France qui brûle depuis 45 ans et que les politiques continuent à entretenir sans éteindre l’incendie. Ils réparent les fenêtres, arranges les portes, repeignent les plafonds en évitant les flammes.
    Stop!.. Fini!.. On laisse se consumer ce bâtiment datant du XIXème siècle et on en bâti un neuf qui va naître du grand débat.
    Mais pour cela il faut un architecte de qualité.
    Au préalable il faut savoir ce que le terrain peut supporter (grand débat), ce que les locataires attendent du bâtiment ( grand débat), ce que seront les aménagements internes (grand débat), qui sera le syndic de l’immeuble (les politiques ou les locataires), comment sera-t-il choisi (élections).
    Le grand débat d’abord.
    Il s’engage plutôt mal selon moi.
    Il reste dans le champ traditionnel des gains de productivité à prolonger, pour limiter les coûts ( on semble ne savoir faire que çà), il traite des transformations générales à entreprendre sur le vieux bâtiment en évitant de réfléchir aux nouvelles organisations dans la nouvelle France.
    Il précise les champs dans lesquels doivent s’engager les débats. L’exemple le plus « hurlant » porte sur la question de l’impôt a priori sans savoir à quoi il va servir dans la nouvelle construction. On sait à quoi il sert dans l’ancienne : sur 1000€ d’impôts, 268€ vont aux retraites, 191 à la santé, 96€ à l’enseignement, 60€ à la justice, défense, sécurité, 1€ au fonctionnement du parlement et de l’Etat…
    Mais ces dépenses et les autres s’inscrivent dans l’ancienne France . Rien sur la nouvelle, puisqu’elle n’est pas à l’étude dans le grand débat;
    Qui évoque le Fédéralisme? Qui traite de la démocratie (gouvernement du peuple par le peuple, pour le peuple) qui impose un système électoral à la proportionnelle intégrale.
    Qui traite de la refonte des administrations et de la mise à plat de leur projet pour définir leur nouveau coeur de métier.
    Qui évoque l’externalisation des services locaux que peuvent prendre en charge les entreprises privées?
    Qui propose le rapprochement de l’Etat vers le citoyen, c’est aujourd’hui l’inverse (rapprocher le citoyen de l’Etat par l’e-administration).
    Rien de çà n’est au débat!.. on traite de l’emploi avec comme projet d’alléger les charges des entreprises et de les refinancer par des capitaux privés qu’y resteront en France grâce à la suppression de l’ISF et nous verrons dans deux ans si çà marche. Le CICE n’a pas fonctionné comme n’a pas fonctionné la baisse de la TVA pour les restaurateurs. Alors quoi?.. ET la R&D? qui finance ?Au lieu de TRANSFORMER le pays il faut le RECONSTRUIRE!..
    Le grand débat doit servir à çà!.

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    Aimé COUQUET

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    « Pouvoir centralisé, pouvoir déconcentré, pouvoir décentralisé… » Est-ce l’organisation qui est responsable de tous nos maux ? Ou bien, le système dans lequel nous vivons ? c’est à dire le système capitaliste (excusez-moi pour avoir prononcé ce gros mot). Avons-nous besoin de tous ces milliardaires ? La plus grande part des politiques n’étant que leurs valets.

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      Michel Santo

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      Croyez-vous vraiment qu’il suffirait d’envoyer les milliardaires et leurs valets (et les remplacer par qui d’autres : les valets ? ) à Pôle emploi pour satisfaire toutes les demandes sociales et financières des français ?

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      Didier

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      C’est ballot tous ces milliardaires qui emploient des centaines de milliers de salariés à qui ils versent des salaires…….

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    Alain Servière

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    Entre développement-croissance et décroissance
    le 20 janvier 2019

    Si vous voulez améliorer l’intelligence du monde, commencez par améliorer votre propre intelligence (même si vous êtes super intelligent vous pouvez toujours vous améliorer). N’est-ce pas ce que fait l’Homme depuis la nuit des temps ? Mais pas chaque individu !
    L’intelligence scientifique est en mesure de nous aider à nous adapter aux nouvelles conditions climatiques en fournissant des informations sur les prévisions de l’évolution du climat de plus en plus pertinentes.
    Un exemple : les scientifiques nous ont dit que les CFC étaient très nocifs pour la couche d’ozone et que celle-ci était indispensable à l’atmosphère. Les CFC ont été interdits au niveau mondial (même si l’interdiction n’est pas complètement respectée) et des résultats positifs sur la couche d’ozone sont apparus en une ou deux décennies.
    Pourquoi choisir entre croissance et décroissance ?
    De quel droit ou en vertu de quel principe, les pays développés empêcheraient ils, les pays en voie de développement d’accéder au confort moderne et à une meilleure santé pour leur peuple ?
    Nous sommes maintenant 7 milliards d’individus sur cette planète. Il y a par conséquent une multitude de points de vue et de nuances dans ce qu’il faut faire pour maintenir la vie humaine sur terre, si possible dans de bonnes conditions.
    Il est inutile et contre-productif (vers l’objectif) d’opposer les points de vue tant ils sont nombreux et parce que souvent, une partie de l’argumentation peut être valable et pas la totalité.
    Ne vaut-il pas plutôt rechercher à promouvoir ceux sur quoi un certain consensus se fait jour ?
    Un exemple : Presque chaque individu est conscient (même les fabricants de plastique) et accepte l’idée que les déchets de matières plastiques sont préjudiciables à l’Homme et aux animaux dans la nature et dans les océans.
    Action proposée : Que chaque individu en fonction de ses connaissances, relations, métier, talents et savoir-faire, pèse sur son gouvernement, sa région, sa municipalité, sa chambre de commerce, ses magasins de proximité…. Pour que soit limités et interdits les plastiques non recyclables ou non bio dégradable. Et que le recyclage soit généralisé et mis en œuvre efficacement.
    L’Energie : Si on considère que tous les peuples ont droit au développement… et pourquoi en serait-il autrement ? La question n’est pas de moins produire mais de produire propre.
    Donc regardons comment produire propre.
    L’énergie hydro-électrique est propre et renouvelable. Il y a encore de nombreuses possibilités d’augmenter les capacités hydro-électriques dans les pays sous-développés. Par contre certains pays développés ne sont pas très éloignés de leur capacité maximum.
    Ils peuvent encore développer les STEP qui sont des barrages dans lesquels ont re monte de l’eau en ne consommant que 15% de l’énergie que l’on pourra à nouveau produire avec cette eau stockée, qui plus est au moment où le réseau en aura besoin. Il existe 6 installations en France pour une production totale de 5 GW équivalente à 2 réacteurs nucléaires d’ancienne génération.
    Les énergies photovoltaïques solaires, inépuisables, ont aussi des capacités de développement importantes partout dans le monde mais les rendements restent relativement faibles par rapport aux besoins, aux investissements et aux espaces nécessaires. Elles sont plus adaptées aux productions localisées ou isolées.
    L’énergie éolienne peut encore se développer mais elle n’est pas à la hauteur des besoins par rapports aux capacités de production demandées par l’industrie, aux nuisances environnementales non négligeable, au rapport investissements-production et aux intermittences de production (intermittences qui peuvent être toutefois compensées par les STEP dans certains pays, mais pas partout).
    Les énergies hydroliennes sont propres et inépuisables. Encore beaucoup de recherches et d’expérimentation seront nécessaire pour produire en quantité. Développons la recherche.
    Le reste ce sont les énergies fossiles, polluantes et émettrices de gaz à effet de serre, GES, donc on n’en parle pas, même si de fait elles vont perdurer longtemps.
    Actuellement qu’on le veuille ou non, la seule énergie relativement propre capable de répondre aux défis quantitatifs des besoins de l’humanité sans émettre de gaz à effets de serre c’est l’énergie nucléaire. Les individus responsables que nous sommes, doivent l’admettre, même si ce n’est pas l’idéal. Les investissements sont et seront énormes, les questions de sécurité à prendre au sérieux ; en contre – partie l’énergie sera disponible en quantité.
    Cette reconnaissance n’empêche pas de continuer à développer le mix-énergétique. Elle permettra, cependant, d’arrêter de croire que les moulins à vent vont résoudre le problème de l’énergie humanitaire.
    Nota : les allemands ont remplacé leurs centrales nucléaires par des centrales à charbon ou au gaz. Une véritable catastrophe pour les émissions de GES.
    Objectivement, ils ont aussi développé l’éolien et le photovoltaïque d’une façon intéressante, mais ça ne répond actuellement pas à l’objectif quantitatif : NE PAS AUGMENTER et DIMINUER TOUT DE SUITE LES GES.
    Ils ont une culture écologiste depuis longtemps impulsée par leurs partis Verts, cependant malgré cette orientation politique bien ancrée ils restent à population comparable émettre beaucoup plus de GES que les français.5T/an par français, 10T/an par allemand,15T/an par américain. Ceci reflète un manque d’objectivité (politique) de l’efficacité de leurs choix par rapport à l’objectif de non augmentation et de diminution des GES tout en permettant le développement.
    Fin janvier 2019, nous apprenons qu’un accord entre le gouvernement allemand et les industries d’extraction et d’utilisation du charbon a été signé. L’engagement est pris pour sortir du charbon au plus tard en 2038.
    Si l’on veut être considérer la REALITE, il est plus que probable, bien que l’industrie allemande soit entre les mains de gens sérieux, que cette échéance sera DEPASSE.
    La preuve : L’engagement gouvernemental pris il y a quelques années, de réduire les émissions de GES de 40% par rapport aux émissions de 1990, à l’échéance de 2020 ont été reportées à l’échéance de 2030 !!!
    Cet accord de l’industrie allemande est une bonne chose. C’est un bon début d’autant qu’il n’a pas été facile à obtenir. Mais il n’est pas REALISTE par rapport à l’échéance de la stabilisation de l’augmentation de la température planétaire. 2019 + 16 ans = 2030 pas 2038 ou 2045 !!!!

    Au Québec la production d’hydro-électricité propre est abondante. Le Québec doit rechercher des accords de vente à long terme de son électricité aux autres provinces canadiennes et aux Etats-Unis et contribuera ainsi à la diminution de GES au niveau du continent Nord – Américain, tout en renforçant ses revenus.
    Les véhicules électriques émettant beaucoup de GES lors de leur fabrication, il serait préférable de privilégier la fabrication de véhicules électriques qui parcourront ensuite beaucoup de km pour rattraper sur la consommation d’électricité propre (hydro), le déficit par rapport aux GES créés lors de leur fabrication.
    Ce sont donc les véhicules de transport en commun et les poids lourds électriques qui doivent être fabriqués en priorité (car il ne faut pas oublier l’urgence d’avoir des actions efficaces pour diminuer les GES).
    Le transport au Québec représente 43%des émissions de GES, Bombardier par exemple qui est en restructuration doit développer la fabrication de véhicule de transport en commun de taxis électriques, de camions de livraison électriques.
    Rappelons encore et toujours que la solution du transport électrique ne se justifie que si l’électricité servant au rechargement des véhicules est produite propre sans GES.
    La France a un rôle majeur à jouer dans la réduction des GES.
    En effet ses compétences en matière de production d’électricité nucléaire sont mondialement reconnues et ont largement fait leur preuve dans l’Hexagone (73 à75% de la production française) avec des conditions de sécurité satisfaisantes et acceptable par les populations.
    Il faut 10 à 15 ans pour construire une nouvelle centrale nucléaire. Les experts du GIEC nous avertissent qu’il ne nous reste, dans la meilleure des hypothèses, que 16 années pour limiter la production de GES et rester sous les 1.5°c d’augmentation des températures planétaires.
    Par conséquent c’est dès cette année 2019 qui commence qu’il faut prendre les décisions de construire des centrales nucléaires partout dans le monde !!!
    Les français doivent changer d’état d’esprit et les français de l’étranger qui sont confrontés à d’autres cultures sont plus apte à montrer l’exemple, arrêter d’être systématiquement contre le nucléaire civil et accepter de prendre en considération l’urgence de la situation en adoptant, ou en se résignant à adopter, le point de vue pragmatique et réaliste de la production d’électricité nucléaire qui est non pas la seule capable de produire de l’électricité propre, mais bien la seule capable de répondre en quantité suffisante à l’échelon mondial, dans les délais impartis.
    Permettez – moi d’insister : En France grâce au parc de centrales nucléaires actuel nous avons un bilan rejets de GES honorable, bien meilleur que celui de nos voisins, mais pour autant nous ne pouvons pas nous en satisfaire car dans ce bilan total d’énergie consommé e, nous avons un total de 24,7% de production « propre sans GES » auxquels’ ajoute 11.6% de bio masse mais quand même 63.7% de production « sale avec GES issus de pétrole, gaz et charbon ».
    Tous les citoyens français doivent prendre leur responsabilité pour la sauvegarde de la planète en se forgeant leur opinion en l’étayant par des faits et des chiffres facilement vérifiables et non plus en se basant l’écoute de discours orientés politiquement.
    Les citoyens qui réfléchissent honnêtement et qui comprennent l’URGENCE de la situation actuelle de non action contre le développement des GES, doivent expliquer aux autres citoyens qui n’en n’ont pas encore pris conscience, qu’il faut AGIR, MAINTENANT et EFFICACEMENT sans préjugés.
    Nous citoyens responsables et conscients devons exiger de nos gouvernants, de quelque bord qu’ils soient, qu’enfin ils prennent cette année 2019 la décision de relancer très activement la construction de nouvelles centrales nucléaires de dernière génération.
    De relancer également les recherches, études et construction de surgénérateurs (type Super Phénix) qui permettront de résoudre le problème de traitement des déchets nucléaires produits par l’ensemble du parc de centrales nucléaires (ancien et nouveau).
    Ceci permettra aussi d’envisager, au cas par cas, de prolonger la vie de certaines anciennes centrales le temps de monter en puissance dans la construction des nouvelles.
    Lorsque l’augmentation de la température planétaire sera maîtrisée, nos enfants nous remercierons et ils pourront alors sereinement mettre leur ingéniosité à développer d’autres sources d’énergie propre et renouvelable.
    L’auteur de ces lignes n’a strictement aucuns intérêts liés à l’industrie nucléaire.
    Bonne année 2019, elle serait celle de la prise de vos bonnes décisions !!!
    Alain Servière
    [email protected]
    P.S. Pour ceux qui aime l’humour : l’énergie solaire est aussi de l’énergie nucléaire !

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    Aimé COUQUET

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    C’est ballot comment sont-ils devenus milliardaires sinon à la sueur du front des travailleurs. Nous n’avons pas besoin de milliardaires pour faire fonctionner les entreprises. Appropriation des moyens de production. Le système capitaliste reproduit en permanence la crise qui est payée par l’ensemble de ceux qui produisent pour rendre les milliardaires encore plus riches. Voir les résultats de distributions de dividendes dans notre pays alors qu’il y a de plus en plus de pauvres. La prochaine crise qui est annoncée mais qui sert a faire peur, sera terrible.

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