Narbonne ! Municipales2020 : des vélos et du bio pour toutes – les listes !

Narbonne. Hôtel de ville.

Ben ! voilà donc une liste — la sixième — 100% verte. En attendant la septième, rouge et jaune ? Plus de 200 candidats au statut de conseiller municipal : un record ! Pour des élections qui devaient marquer un reflux de l’engagement «citoyen », on est servi. Oui, mais ! le nombre de propositions possibles étant par nature limité, on retrouve nombre d’entre elles, sous des formes différentes certes, dans pratiquement toutes les listes. Des pistes cyclabes, par exemple. En veux-tu ? en voilà ! Sécurisées, semi-sécurisées, en contre-sens ou pas, partagées avec les piétons, avec les autos, oui, non ! le thème se décline en tous sens. Ce qui frappe toutefois c’est le côté très abstrait des discours sur ce sujet. Plus précisément on les dirait sortis de plans conçus et réalisés dans de grandes villes. Et forcément inadaptés à une petite-moyenne cité comme la nôtre, au centre ville ancien, très concentré, irrigué par d’étroites rues aux menus trottoirs. Sauf à l’imaginer, ce centre-ville (limité de fait par le Théâtre, la Médiathèque, l’Hôpital et le Jardin de la Révolution : les grands boulevards, en quelque sorte.) totalement réservé aux piétons et aux vélos. Dans ce cas, autant le dire clairement plutôt que d’enfiler de vagues voeux. Bref ! Il n’est pas raisonnable de rêver faire à Narbonne ce qui s’est fait à Copenhague ou à Barcelone. D’ailleurs, et là je vais faire un peu de provoc, c’est moins le vélo qu’il faut privilégier dans les déplacements doux, et dans ce centre, mais la marche à pied. On ne me fera pas croire, en effet, que, dans un rayon de un ou deux kilomètres autour de la place de l’Hôtel de Ville, aller « à pinces » serait inhumain. Je m’amuse d’ailleurs, quotidiennement, (et râle à la fois : on comprendra plus loin pourquoi) à voir le ridicule de pédaleurs forcenés de la petite distance qui, leur bonne conscience au vent, me poussent « aux fesses » dans des rues pourtant piétonnes. C’est comme le « manger bio » et les circuits-courts dans les cantines scolaires et celles des maisons de retraite. Je veux bien. Mais, là encore, il faudra m’expliquer où acheter, à proximité et en quantités importantes légumes, fruits etc… que notre région ne produit pas. À part le vin, disponible et à portée de verre et de main, le cassoulet peut-être ? Oui, mais, à ce régime, c’est le circuit-court en direction du cimetière… Tout ça pour dire que du « vert » il en faut, et dans tout ce qui fait le quotidien de notre cité ; mais qu’il n’est pas interdit non plus de jardiner un peu mieux ses idées pour en faire un programme à peu près comestible — pour les électeurs j’entends !

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Commentaires (1)

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    Martinez

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    Tu as raison Michel mais tu vas re faire des ennemis parmi les poètes. Tu as compris ce que devient un ancien cycliste n’est-ce pas ? J’ai été rayé de la liste d’amis de ces écolos pour avoir écrit que je refusais que mes Petits enfants aillent à l’école à vélo. La raison en est très simple , ils seraient soumis ,en plus du danger, à trois fois plus de pollution. Lorsque j’ai ajouté « pourquoi utilisez-vous votre voiture pour visiter vos « clients »? Rupture définitive. Un seul programme es sensé, celui de « Je Suis Narbonne ». Mais comme nous sommes à Narbonne….

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