Notes sur presque rien (façon de parler !)

     

 

Tout le monde ou presque écrit et publie des livres. Il ne passe pas une semaine en effet sans que, dans mon journal local, un gazetier d’occasion ne signale à ses lecteurs, pour en faire le dithyrambe, la sortie du dernier chef d’oeuvre romanesque ou poétique d’un ancien gendarme du cru.

 

Je l’ai aperçu remontant les allées ; son visage est l’honnêteté même, de sorte qu’il ne vous prend jamais en traître quand il vous trahit…

 

Dans son journal intégral 1953-1986, Matthieu Galey, le 16 août 1954, note ceci : « Dans les champs fraîchement fauchés, trois coquelicots : trois gouttes de sang après s’être fait la barbe. » Magnifique !

 

Marcel Cohen, dans « Détails II », chez Gallimard, 2021 : « On avait espéré de lui ce dont il n’était pas capable, au mépris de ce qu’il aurait pu donner. On lui reprochait en somme de ne pas être un autre. »

 

Éric Chevillard, dans « L’autofictif » du lundi 5 avril 2021 : « La Terre sous mes pieds me cache le ciel. » 

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