Chronique de Narbonne: Nouveau Narbonne se meurt !?

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Didier Mouly : «Je ne veux pas m’asseoir à une table où l’on parle de politique. En revanche, si on parle de défense des Narbonnais, d’expansion de la ville, alors là, je serai présent et avec moi Nouveau Narbonne». Un point de vue qui m’a tout l’air d’une ligne politique… Mais une ligne politique qui me paraît définitivement obsolète. Et qu’un Michel Moynier, même vainqueur aux dernières municipales avec l’estampille « Nouveau Narbonne » , aurait de toute façon, sur la durée, sérieusement amendée pour ne pas dire relâchée. Pour deux raisons simples.

La première est que « le faux nez » de l’apolitisme de  » Nouveau Narbonne » ne faisait illusion que parce qu’il était porté par son créateur : Hubert Mouly. Celui-ci disparu, la légitimité de l’apolitisme de son mouvement (N.N), qui tenait aux conditions initiales de sa première élection et  construite ensuite, sur plusieurs mandats, dans une opposition frontale au parti socialiste local sans franche adhésion aux droites républicaines, ne pouvait que s’effriter sous le dernier mandat de Michel Moynier pour, je le pense, ne plus devoir peser après sa défaite dans le jeu politique local. D’autant qu’on voit mal l’UMP locale ,dans ces circonstances, ne pas revendiquer toute sa place et sa totale lisibilité.

La deuxième raison, est qu’on ne peut plus raisonner Narbonno-Narbonnais pour « défendre » ses habitants et promouvoir son «  expansion ». Désormais, le territoire des narbonnais, si on peut parler comme çà, c’est aussi celui de Coursan, Salles d’Aude…Leucate et Port la Nouvelle. Et l’essentiel des compétences étant à la Communauté d’Agglomération, leur exercice nécessite, bien évidemment, et à l’inverse du temps passé, des politiques de « coopérations » avec un environnement institutionnel, social et politique qui rendent ridicules des oppositions du style : «  le projet de zone d’activités de Salles-d’Aude, porté par la Région… risque de nuire à celui de Narbonne Est ».

Ces quelques remarques pour constater que,  sans changement de ce «  logiciel » là, daté et périmé, et de nouveaux leaders pour incarner cette mutation nécessaire, l’opposition à Jacques Bascou, n’a aucune chance, sauf grosses erreurs de sa part, toujours imprévisibles, pour venir à son secours, de remporter quelques victoires locales lors des prochaines échéances électorales.

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