Petite revue dominicale d’infos sur Facebook concernant la Narbonnaise…

Petites « infos » cueillies sur Facebook !

Samedi 21 juin, le député de la REM, Alain Perea, était à Coursan, sans son fusil de chasse, pour assister à une distribution de poules de réserve — Une centaine si je compte bien. Et ce « afin de réduire la part des déchets fermentescibles » et promouvoir ainsi une « écologie de proximité et de bon sens ». J’observe en passant que cette locution prépositive  « de proximité » est désormais mise à toutes les sauces. Ce qui, pour des poules, moins pour nos élus (quoique !) est après tout une fin d’une triste banalité. Pour les ordinaires, si je puis dire, pas pour celles de luxe offertes aux coursannais par le Grand Narbonne, qui, elles, gagnent en dignité en étant élevées au rang d’auxilliaires, bénévoles et de proximité, du service public de traitement des ordures ménagères. Cerise dans le poulailler, elles favoriseraient aussi le « lien » social, nous précise sur sa page un maire voisin — celui sur le territoire duquel ces poules de luxe vivent au grand air. Comment en douter, en effet !

   

Mercredi 19 juin, sur la page de Jacques Bascou, le Président du Grand Narbonne, je lis ceci : « L’extension de Port La Nouvelle avance avec l’implantation d’une nouvelle grue. Bigre, la belle image ! Une extension qui avance… et avec une grue ? Comme dirait l’autre, celle — d’extension — de la syntaxe recule !

Le 17 juin, sur celle de l’ami Vincent Pousson, ce titre de la revue « Science et avenir » : Les Romains buvaient les mêmes cépages que nous ! Ah bon ! Comme eux nous ingurgiterions des cépages ? Le goût du vin est aussi celui de la langue ; et ce journaliste scientifique n’a à l’évidence ni l’un ni l’autre…

Le 15 juin, inauguration, à Caves, dont le maire est Bernard Devic, d’un nouveau skatepark — quelques mètres carrés bitumés —, marketé : « Bienvenue dans la Wind Valley » (traduire : la Vallée du vent)..

Une marque déposée par le Grand Narbonne, qui  m’apprend ainsi que je vis dans un espace entre deux montagnes (!) et que le vent est essentiel pour la pratique de la glisse urbaine (!!). Trotinettes comprises ?… Un biais géographique (et énergétique) qui me rappelle celui, historique, du département avec son : « Aude Pays Cathare ». Si peu nombreux étaient-ils à y  vivre (et y mourir), nos Parfaits, en effet…

 

     

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Commentaires (2)

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    Martinez

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    Merci Michel pour cet agréable moment de lecture. Sans vouloir passer pour un macho , il me semble que les coqs sont aussi ecolopraticiens que leurs compagnes. C’est vrai ils sont moins nombreux, un peu comme les élus . On peut en conclure que les poules réalisent plus de travail que les élus . C’est injuste même si certaines mauvaises langues les appellent les travailleuses .

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    Didier

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    Les maoïstes, récents ancêtres de nos socialos-écolos, utilisaient les matières fermentescibles humaines comme engrais de production agricole. Et nos écolos-socialos applaudissaient à tout rompre. Maintenant ils dénigrent. Comme le temps passe

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