Philippe


 

Philippe Torreton est un grand acteur. Un mauvais causeur aussi. A la scène, il incarne avec talent tout le génie de Shakespeare et dans la presse, le Midi Libre de ce dimanche, il s’exprime dans un français médiocre sur le tout et le rien. Un échantillon : « le service public a des exigences de volonté ». Un « service public exigeant » devait lui paraître un peu court, sans doute.

Le parler de nos comédiens se rapproche hélas de celui en usage sur les plateaux de télévision et dans les officines politiciennes. Pas étonnant, dans ces conditions, que Monsieur Torreton, qui pourtant se réclame « du génie de Jean Vilar », se laisse aller à dire qu’un mandat de député « le tenterait ». Une autre façon de faire du théâtre, après tout.

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