Qui n’est pas « philosophe » aujourd’hui ?

 
 
 
 
 
 
L’inflation contemporaine de « philosophes », qu’ils se présentent eux-mêmes ainsi dans les salles de professeurs des lycées, à la cafétéria des universités ; sur les réseaux sociaux, dans les pages de grands journaux, hebdos nationaux, feuilles de choux provinciales ; ou au dos de leurs derniers « opus » publiés à compte d’auteur, de prestigieuses (ou pas) maisons d’édition, comme pour la monnaie, hélas ! dévalue et « fait tomber à rien » (Paul Valery), ceux, rares, que l’histoire a pourtant consacré de toute éternité. Finalement, combien dans cette multitude sont utiles voire nécessaires à nos vies ? Un, deux, trois… Que pèsent-ils vraiment dans l’ordinaire des jours et nos tracas quotidiens ? Si peu. Et puis : « C’est désespérant : tout lire, et ne rien retenir ! Car on ne retient rien. On a beau faire effort : tout échappe. Çà et là, quelques lambeaux demeurent, encore fragiles, comme ces flocons de fumée indiquant qu’un train a passé. » (Jules Renard)
 

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