RCNM : Les « Tonneaux » prennent le pouvoir !?

   

Dimanche dernier, beaucoup, beaucoup de monde aux Halles ! On se serait cru en Espagne. Le Castillan dominait sous la voûte de verre et d’acier. Celui des touristes. Pas celui qui autrefois m’attirait, ces matins-là. Il ne reste hélas plus grand monde de la génération de mon grand père et de son fils. À part Maruenda, que j’y salue tous les jours, ou presque. Le Dimanche était leur jour de messe à ces manoeuvres, maçons, ouvriers agricoles, endimanchés. Ils y récitaient leurs  prières : souvenirs du pays, de leurs « pueblos » ; leurs peines, leurs fatigues, leurs espoirs. Leur peau était brune, et  leurs mains calleuses. Celles des visiteurs ibériques d’aujourd’hui serrent des smarphones. Leurs visages sont pâles. Ils prennent des vidéos, commentent les étalages de fruits : les mêmes que ceux de leur quotidien. Ils se traînent et se distraient. Enfin, ils essaient. Dans l’allée latérale droite, là où les « tonneaux » de Bébelle font le plein, le passage était « bouché ». Autour de ses « fûts » historiques, les grands prêtres du rugby narbonnais, leurs servants et fidèles tenaient ripailles et colloquaient. Jacques Bascou, le président du Grand Narbonne, en était. On y commentait, dans un tumulte de voix et de rires inhabituels l’évènement du jour révélé par l’Indépendant : la « bande des cinq », dont Gilles Belzons, le propriétaire des lieux, allait prendre la présidence du RCNM ! C’était donc ça ! Depuis le temps qu’ils faisaient et défaisaient, match après match – et ce depuis des lustres –, les équipes et les dirigeants du RCNM, les « tonneaux » vidaient enfin leurs sacs… Une présidence collective ; et à cinq. Ciel ! Et des grands et des « gros ». Forts, pardon ! Et d’une audace inouïe  dans l’art du management d’une association ; et  d’une toute aussi profonde méconnaissance du droit régissant son fonctionnement. Il n’existe pas de présidence multi-tête, en droit français. Peut-être en Syldavie, au pays de Tintin, et encore ! Une seule donc s’impose pour le RCNM, qui devra assumer tous les risques juridiques, sociaux, financiers pénaux et sportifs. Comme dirait William, là est la question. Après l’ Australie et la farce Qatarie, l’Ovalie narbonnaise tourne désormais autour des Halles – et de ses tonneaux. « In vino veritas » ?!

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Commentaires (5)

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    Antoine11

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    Tintin c’était en Syldavie !

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    Garcia Yves

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    Bonjour
    A priori et sous toutes réserves le conseil d’administration d’une association 1901 n’a pas d’obligation légale de désigner un President.
    Dans ce cas c’est le conseil d’administration élu en assemblée générale qui prend les décisions et ce sans limite de nombre de membres.
    Cordialement.

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      Michel Santo

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      Bonjour et merci ! Dans des cas très particuliers où les quatre ou cinq membres fondateurs d’une association, par exemple ne veulent pas rompre le contrat collectif initial, c’est exact. Mais, même dans ce cas, il faut de toute façon un représentant légal et un seul… Dans les situations les plus courantes, lors du renouvellement d’une présidence il peut se trouver qu’il n’y ai pas de candidat, ou un collectif. Si les statuts ne prévoient pas ce cas, le CA élu, expédie les affaires courantes jusqu’à ce qu’un représentant légal soit désigné, président ou pas… Cela sans entrer dans tous les détails, ce qui nécessiterait de plus amples développements et précisions. Cordialement .

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    cetace jovial

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    Pas sûr que Bébelle ait le niveau pour comprendre les subtilités santoniennes…je suis heureux de voir qu’à demi-mot vous reconnaissez enfin que le niveau intellectuel de votre ville est bas, bas comme la lie qui sédimente au fond du tonneau par exemple…

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