Régionales 2015 en LRMP, et ailleurs. Jours de marchés: quand les Verts rient, les radicaux râlent

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Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé samedi vouloir demander au « peuple de gauche » par « référendum » mi-octobre s’il souhaite l’unité des forces de gauche aux régionales. Pour ce faire, trois jours durant, les militants du PS disposeront sur l’ensemble des marchés de France des urnes pour permettre aux citoyens qui le désirent de voter. Des urnes sur les marchés! Entre têtes de veaux et choux-fleurs…fromages et salades… Et cela 15 jours avant le dépôt des listes, une fois les bulletins imprimés. Quand ils ont appris la nouvelle, les Verts d’Onesta, qui se réunissaient, dans l’Aude, à Villesèquelande, pour valider le « Projet En Commun » élaboré avec le PC, le Front de Gauche, Ensemble! et les Occitanistes, sont tombés en transe : « morts de rire ». L’idée est tellement ridicule en effet qu’on ne saurait leur reprocher cette irrévérencieuse hilarité. Et qui peut croire que cette consultation militante au milieu des étals et à l’heure de la messe allait changer quoi que soit à la situation dans laquelle se trouve la gauche, ici, en LRMP comme dans les autres régions. S’il n’y pas de miracle attendre de ce pittoresque référendum, évidemment, les dirigeants du PS espèrent malgré tout convaincre les électeurs tentés par un vote « plus à gauche », en brandissant la menace  « du bloc réactionnaire », de continuer à lui faire confiance, de lui donner leurs voix! Pendant ce temps, à Montpellier, à l’occasion de son congrès, le Parti radical de gauche (PRG) de monsieur Baylet décidait, lui, hier, jour de marché justement aux Halles de Laissac, de mettre au frigo des investitures qui devaient pourtant être officialisées ce week-end. Le compte n’y serait pas,  y compris en Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées », paraît-il. En réalité, on commence à trouver la sauce de l’accord électoral avec le PS, un peu trop liquide. La faiblesse des intentions de vote de la liste PS/PRG conduite par le binôme Delga/Pinel, fait craindre à monsieur Baylet qu’après une éventuelle fusion, au second tour, avec des Verts convertis au rouge vif, ses propres candidats ne passent à la trappe. Comme lui donner tort, en effet. Et que peut lui offrir, monsieur Borgel, le négociateur en chef du PS, qui sera son invité, ce dimanche? Coincé entre un PRG au poids électoral  faible, mais au pouvoir de nuisance élevé, et une liste, sur sa gauche, sans compter celle de Philippe Saurel, ici en LRMP, dont dépend son éventuelle victoire en décembre 2015, son « panier »  me semble bien léger?  À suivre…

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Commentaires (3)

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    Lombard Jacques

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    Entre Villesèquelande et Montpellier, entre Hénin-Beaumont et Bordeaux, entre Pau et la Sarthe, entre Neuilly et Neuilly, what else? j’ai ma réponse

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    VIALLE Jean Pierre

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    C’est quand même un comble de demander voulez-vous qu’on soit uni ou qu’on parte chacun de notre coté. Ca prouve si besoin était qu’ils ne comprennent pas, qu’ils ne comprennent plus du tout les français.. et qu’ils sont bien incapables de comprendre que ces querelles, que ces guerres de chapelles nous lassent

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