Suerte Marc, suerte mon frère!

   

Ce n’était pas pour ses pizzas qu’on allait à « La Jument Verte ». C’était pour Marc! Marc Kaprielian, qui, depuis avant-hier, nous a quittés. Brutalement. Sans prévenir. Il était la bienveillance et l’humilité même. Une empathie naturelle se dégageait de cet ami à la foisonnante présence. La salle dans laquelle il nous accueillait lui ressemblait : onirique et paisible. Tout ce qui  passait dans ses mains : une photo, un tableau, un objet pouvait se retrouver sur un mur, au plafond ! De ce lieu aussi, il nous laisse orphelin. Par sa grâce, lui pourtant si solitaire, il avait su en faire, en artiste qu’il était, un centre vers lequel convergeaient dans la bonne humeur et les rires tous ceux que la vie sociale ou politique habituellement oppose. Dieu, qu’on était bien chez lui. Avec lui ! A l’instant même où j’écris ces quelques lignes, les cloches de saint Just sonnent « quatre heures ». Demain matin, elles sonneront encore pour le recevoir dans le cœur de cette cathédrale où nous seront nombreux à l’accompagner pour son dernier voyage. Faces à l’Orient. Suerte Marc, suerte mon frère !

Mots-clefs : ,

Rétrolien depuis votre site.

Laisser un commentaire

Articles récents