Chronique de Narbonne: sur le sentier sculpturel de Mayronnes.

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Mercredi dernier, randonnée sur le sentier « sculpturel » de Mayronnes. Une belle surprise, malgré un temps triste et maussade . On s’arrête devant une « œuvre » d’Anne Sarda : un genévrier sec, mort ; branches tordues, décharnées… désespérément tendues vers un ciel  sombre, épais, pluvieux. Je l’imagine  au moment de « sa mise en scène », en mai, peut-être, de l’année dernière, sous un soleil brûlant. Un squelette tourmenté sur une terre nue, épuisée. Tout le tragique de la vie !

Il pleure des larmes de sang, comme nous pleurerons les mêmes larmes de sang, nous dit Anne Sarda, en épitaphe, à son pied.

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Et puis, et puis, on s’attarde sur ce genévrier, sous la pluie, en ce jour des Cendres ; et soudainement, dans cet enchevêtrement de branches mortes, couleur de pierre, inattendue, inouïe, la vie… Une goutte de sang, comme par miracle. Une larme d’espérance, comme celles que l’on pleure à la naissance d’un enfant…

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Texte écrit en février 2013; photos:P.Montagnac 

 

 
     

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