Un chien qui miaule.

 

Dans le journal « Le Monde », d’aujourd’hui : Julien Dray, a demandé « que toute la lumière soit faite sur ces incidents ». Il a estimé que ces affrontements « illustrent le climat de tension, le fossé et la violence désormais installés entre la police et la population »

Ah ! les mots en disent souvent plus sur ceux qui les prononcent que sur les réalités qu’ils sont censés représenter.

Ainsi, pour Julien Dray qui, depuis quelques temps, se taille une figure de Ministre de l’Intérieur d’un gouvernement présidé par Ségolène Royal, les scènes d’émeutes d’hier à la gare du Nord seraient des incidents (?) et illustreraient la violence installée entre la population (bis ?) et la police.

La population ? Mais laquelle sacrebleu ? La laborieuse, l’agricole, l’ouvrière, la scolaire, l’active. Celle du globe, la française. Celle des banlieues, peut-être. Ou bien alors celle de cités. Ou bien encore celle de certaines cités. Ou bien…ou bien…

De bons maîtres m’ont enseigné que la compréhension d’un problème, d’une question…d’une réalité quelconque supposait une correcte dénomination. Là, pour le coup, la confusion est à son comble. Et on voit bien ce qu’elle masque : la peur de dire l’ignorance, la brutalité et la bêtise de groupes d’individus pour qui l’autorité de la loi et les valeurs de la république n’ont aucun sens. Une infime minorité que Monsieur Dray enveloppe d’une bienveillante et innocente population.

Il existe une formule pour désigner ce genre de confusion sémantique : « Un chien qui miaule ». Pendant ce temps, Le Pen, lui, rigole…

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Commentaires (1)

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    wolfy

    |

    Il ne faut pas le répeter mais je crois que la violence à laquelle on assiste vient essentiellement de l’absence de valeurs et d’éducation!
    Rappel l’éducation c’est les parents…..l’apprentissage c’est l’école .

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