Une claque et un cluque…suite!

 

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J’écris des petits textes à « sauts et à gambades », sans me soucier du « qu’en dira-t-on ? ». Ni de ce qu’en feront mes lecteurs. Certains, de ces petits textes, très peu nombreux, croquent des situations, des personnages et des faits qui font le grotesque, rarement l’estimable j’en conviens, de la petite vie politique locale narbonnaise.Des lecteurs, j’en connais, s’en emparent pour les glisser dans le « débat » politique local. Qui puis-je ? 

Avant hier, j’ironisais donc sur la mésaventure d’un avocat narbonnais en première ligne d’un combat judiciaire contre l’ancien maire de Narbonne Michel Moynier ( Que ce dernier soit mon ami, qui puis je encore ? ) Bref, écrivant « Une claque et un cluque »,j’étais loin d’imaginer un tel succès d’audience : 250 visiteurs en deux jours ! Mais ce n’est pas cela qui m’importe aujourd’hui. C’est plutôt le genre de réaction adressée au responsable local d’Anticor11, qui, sans me demander mon avis et sans que je lui demande de le faire, avait cru bon de mettre en lien, sur son site, mon dernier billet.Voici un extrait de la prose envoyé par un nommé L.G à Anticor11 : « Vous n’êtes pas sans ignorer que Santo est un ami intime de M. Moynier eti que ledit santo n’a jamais caché ses sympathies pour le « Moulysme ». Cet homme s’est d’ailleurs impliqué, avec M. Pujau, dans le tissu économique et social de la Narbonnaise et du Biterrois (cf le Triangle d’Oc). »

Passons sur le style ( « Le style est l’homme même » ) où la suffisance fait la courte échelle au mépris : « ledit santo…cet homme », pour en venir à la conséquence de tels propos : « Qu’il se taise ! ». Je ne connais pas ce monsieur L.G, dont on me dit qu’il serait l’heureux gérant de garages « Mercedes » ; j’ignore ce que sont, et ce que font ses amis ; je respecte ses convictions, pour peu qu’elles soient conformes à celles qui font le socle de notre société démocratique ; je ne veux rien connaître de ses engagements et de ses allégeances politiques, de ses goûts artistiques, ses lectures et que sais je encore… Mais qu’il respecte les miens, juge les faits et non mes intentions. Et sorte, s’il le peut, du somnambulisme du militant qui toujours pense par procuration.

Il y a quelques temps, j’écrivais un billet intitulé «  Bienheureuse bêtise ?! . J’en retire ceci : « … la bêtise et le stéréotype sont liés… Et personne n’y échappe… Exemple de bêtise : celle du politique. Du militant, plus précisément, qui ne pense jamais par lui-même. Par nature, si je puis dire… » 

Je crains que, par les temps qui courrent, elle ne tende vers …l’infini.

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