Une double révolution symbolique à la « tête » du Département de l’Aude.

 

   

Voilà enfin une bonne nouvelle – politique et culturelle – annoncée par André Viola, l’actuel président du Conseil Départemental de l’Aude : il va abandonner son mandat pour d’autres missions auprès de l’Union Européenne et l’ONU ; et son choix, pour le remplacer, s’est porté sur une femme : madame Sandragné, vice-présidente de cette assemblée départementale et conseillère départementale de Narbonne. Un symbole fort dans cette Aude où les femmes sont encore trop peu nombreuses à administrer d’importantes collectivités ; et un symbole qui prend toute sa dimension culturelle et géographique, si je puis dire, car, dans l’histoire de ce département, aucun élu de ce territoire de la Narbonnaise, n’a jamais présidé l’exécutif de cette importante collectivité territoriale. Une double révolution symbolique donc qu’il convient de mettre au crédit d’André Viola, et de saluer, ici, sans barguigner.

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Commentaires (3)

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    KRISDEN

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    Bonjour. En surface, vous avez raison de saluer ce changement mais arrêtons d’encenser cette collectivité locale qui en réalité ne nous sert plus à rien. Toutes ses missions maintenues artificiellement pourraient facilement être pris en compte par la Région. Même Hollande voulait la supprimer, mais il s’est vite ravisé sur la pression des siens.
    Le multi-feuille administratif est trop important en France, multipliant un fonctionnariat parfois inutile mais dont on ne peut plus se débarrasser. Beaucoup de postes et donc de missions sont redondants. Et ne parlons pas des « Communautés d’Agglo ou de Communes » dont la constitution est
    parfois guidée uniquement par l’intérêt politique de bas de gamme. Même l’Etat doit se remettre en cause dans sa réforme des Régions où demeure les multi-feuilles administratifs (ex : l’ARS en Occitanie pour rejoindre l’actualité).
    Voilà, c’était ma réaction « coup de gueule de la journée ».

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      Michel Santo

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      Vous avez raison, pour la « surface ». Mais bon, la réalité institutionnelle est hélas celle là. Quant à la suppression des départements je suis de ceux qui au contraire de votre position, pensent qu’elle devrait se traduire principalement par un transfert de leurs compétences aux agglos… Mais c’est un autre débat en effet…

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    LUDO

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    Une petite précision historique qui n’enlève rien à la justesse de vos constats, mais il me semble qu’un « narbonnais » a déjà présidé le Conseil Général, il s’agit de Francis Vals. Je vous concède toutefois que cela n’est pas très récent, que l’expérience a été assez brève et que c’était avant les lois de décentralisation qui ont renforcé les pouvoirs de cette collectivité.

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