Les députés ont voté le passage de 3 % à 6 % pour la taxe sur les services numériques : la fameuse « taxe GAFA ». Taxe saluée comme « un coup de pied au derrière donné à nos dirigeants », par un Ruffin toujours en pointe dans l’incompétence et l’hypocrisie parlementaire.
À la recherche d’un cadeau pour Milo. Six ans aujourd’hui.
Dans l’espace Enfant de Cultura, des montagnes de livres et de jeux sur les dinosaures. Milo en a plein le garage de ses parents. Des gros, des petits. À roulettes, sur pattes. Avec des queues de toutes tailles. Longues, courtes. Lisses ou bardées d’éperons. J’avais juré de ne pas en rajouter. Peine perdue. Il en veut encore.
Zucman ne promet pas de miracle. Sa taxe, qui n’est pas un impôt sur les revenus, n’effacera ni les déficits ni la dette. Elle n’est pas une politique budgétaire, mais un geste moral. Deux pour cent sur les fortunes au-delà de cent millions. Une mesure de justice sociale, dit-il. Une question de morale, pas d’économie.
La France vieillit. Les chiffres le disent, les rapports le répètent, les gouvernements l’ignorent. Pendant qu’on s’écharpe sur le déficit, une autre dette s’accumule : celle du temps perdu. Celle d’un pays qui refuse de se préparer à ce qu’il sait inévitable.
Des chiffres qui ne mentent pas
Selon les dernières projections de l’Insee et de la Drees, publiées le 22 octobre 2025, la France comptera 2,8 millions de seniors en perte d’autonomie d’ici 2052.
700 000 de plus qu’en 2021.
+36 %.
Les chiffres sont clairs. Froids. Incontestables. Et pourtant, rien ne bouge.
Un débat politique aveugle
Les rapports s’empilent. Les alertes se répètent.
La France vieillit. Les actifs manquent. Le coût grimpe. Mais le débat politique reste vide.
On parle déficit. On parle dette.
On s’écharpe sur les retraites, sur la taxe Zucman, sur la censure. Mais pas sur ce qui vient.
Vieillir, soigner, accompagner : un choix de civilisation
Vieillir, soigner, accompagner : ce ne sont pas des lignes de budget.
Ce sont des choix de civilisation. Et la politique, aujourd’hui, ne choisit plus.
Les responsables récitent : « maîtriser la dépense », « revoir les priorités », « moderniser ».
Rien sur la dépendance, l’isolement, les soins manquants, les logements inadaptés.
Un pays qui parle de ses comptes avant de parler de ses vieux est un pays fatigué.
Un pays qui calcule avant de prévoir attend le mur.
Le mur invisible
Le mur est là.
Invisible encore, mais proche.
Ceux qui gouvernent croient avoir le temps.
Ils ont fait de la myopie une méthode, de l’impuissance une posture.
C’est cela, la vraie dette du pays : une irresponsabilité d’État, étalée en plein jour.
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