Dans une des arches de la façade Ouest du cloître de la cathédrale Saint Just et Saint Pasteur que je traversais pour rejoindre le jardin de l’archevêché, je suis tombé par hasard sur ce texte et cette toile de Pierre Moussaoui. Huit autres présentent ses papiers-vitraux tout aussi vibrants et lumineux. Un ensemble parfait d’intelligence et de sensibilité dans un cadre propice à la méditation – ou la réflexion, comme on voudra.
Quand j’ai coupé court par le Palais Neuf pour me rendre au jardin de l’Archevêché, je ne pensais pas que cette sculpture, placée là depuis quelque temps et souvent vue, s’imposerait à mon esprit, ce jour et à cette heure, au point d’arrêter ma course et d’en désirer garder le souvenir en la photographiant.
Pour la première fois, je voyais ce magnifique corps de femme, brun et nu, de face, sans personne autour pour en parasiter l’expression ; un corps ferme et souple duquel émanait une impression saisissante de force et de tendresse.
Ce que je ne savais pas au moment de la prise, c’est que figurerait aussi, dans le cadre, une silhouette de métal blanc aux contours indéfinis, semblable à un spectre rongé par des mites ; un de ces fantômes qui, en silence, rôdent autour de nous et savent se faire oublier.
Illustration : Palais des Archevêques Narbonnne. Cours du palais neuf
Un mois encore sans verres adaptés à la vue de près. La conséquence est qu’il me faut des lunettes loupes pour lire et écrire ; ce qui me fatigue. Je me contente donc de courtes plongées dans des Journaux d’écrivains, notamment. Ainsi, ce matin, j’ai ouvert au hasard celui d’André Gide *, pour y trouver ceci noté le 19 Août 1930 :
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]
Lu dans l’Indépendant du jour : « l’Occitanie résiliente entend proposer un nouveau modèle de développement pour assurer la souveraineté économique, énergétique, sanitaire et alimentaire […]
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]