Depuis quelques jours, le couple électoral PRG-EELV candidat sur « mon » canton (Narbonne 2) ne cesse de m’alerter sur le « bien manger » et se propose, s’il était élu, de l’inscrire au coeur de la politique départementale de la future majorité rose, rouge et verte.
La capacité de nuisance de l’individu fait des progrès considérables. Sur le banc voisin du mien, hier, sur la promenade des Barques, une dame, son téléphone portable collé à l’oreille et son caniche jappant à ses pieds, m’imposait son interminable et sénile conversation.
Daniel Maja est un illustrateur et un écrivain de grand talent. Je lis régulièrement ses chroniques « La vie brève » sur sa page Facebook ou sur son blog. Et je le fais toujours avec un grand plaisir ; de la « joie » même ; et un fond d’amicale jalousie aussi tant son art du dessin et de la prose poétique est au dessus de tout ce que je ne pourrais jamais égaler.
Julien porte un nom célèbre dans ma région, dans ma région entendue dans son sens géographique le plus proche et paradoxalement le plus éloigné, aussi. Un fleuve en effet nous sépare du Biterrois et « têtes plates » nous serions aux yeux de leurs habitants – J’ironise à peine.
Chaque année, un jour de la même semaine du même mois de novembre, je m’arrête quelques instants devant la tombe du cimetière de Bages où, selon la formule consacrée que je n’aime guère, gisent Pierre Dumayet, sa femme et son fils. Elle est située à une dizaine de mètres du caveau devant lequel Simone dépose un petit vase de fleurs blanches — comme le faisait sa mère depuis toujours —,en mémoire de sa petit soeur morte en bas âge et de celle qui les avait toute deux mises au monde. Longtemps j’eus malheureusement à déplorer l’état dans lequel je la trouvais — elle me semblait tristement abandonnée — , jusqu’à m’en plaindre, à l’occasion,auprès de la maire du village qui, dépourvue de moyens légaux d’agir, ne pouvait hélas que m’entendre. Aujourd’hui, la voilà donc comme j’espérais qu’elle fut à jamais : simple, discrète, élégante,comme l’étaitce grand homme de télévision et cet écrivain pudique et réservé, rencontré jadis,par hasard, dans les rues de Narbonne. Il cherchait alors, un peu perdu, une pharmacie de garde, et me suis proposé de l’accompagner tout en ne lui cachant pas la joie que me procurait cette fortuite circonstance. Je ne sais évidemment pas à quelles mains l’on doit cette bienheureuse transformation tombale, mais le fait est que l’année prochaine, un jour de la même semaine du mois de novembre, je m’arrêterai désormais devant la sépulture de Pierre Dumayet le sourire aux lèvres.
*On lira avec profit, et plaisir, le beau dossier réalisé par les éditions Verdier (Lagrasse) en hommage à Pierre Dumayet (ici)
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