Ils étaient 400, à Narbonne, à manifester contre la « loi sécurité globale » !?
Ils étaient 400, dans ma petite cité, à manifester contre la « loi sécurité globale ». Mais une petite dizaine certainement à l’avoir entièrement lue. Oui ! je sais que disant cela, je ne ferais qu’exprimer mon habituel « mépris de classe ». Mais je persiste à penser que cette pifométrique statistique reflète bien la réalité de l’évènement – enfin, si l’on peut dire. Je la crois même « généreuse » ! Elle vaut d’ailleurs aussi pour ceux qui la soutiennent. Sur un même échantillon, combien l’ont sérieusement étudiée, l’approuve et la défende ? Je vous le demande ! Et vous-même qui me lisez. Dites-moi ! Il n’empêche, ils n’étaient pas vingt et cent, mais 400 à en demander le retrait — selon le comptage du journaliste envoyé au front. Historique ! Dans l’ancienne capitale du Languedoc-Roussillon, ils n’étaient que 500 ! Qui pourra jamais expliquer un si faible écart. Ils étaient donc 400, samedi, à Narbonne. Toujours les mêmes, et toujours les mêmes slogans depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Avec quelques nouveautés, cependant. Comme la présence de parents et d’enfants manifestant « Contre le port du masque dès 6 ans à l’école », ou bien celle d’une dame brandissant un panneau en carton « Contre la précarité menstruelle »… Le porteur de drapeau de la Catalogne indépendante, pour une fois, n’était pas sur le « coup ». Et puis, comme d’habitude, tout ce petit monde s’est retrouvé devant la permanence d’Alain Perea, le député LREM. Là, comme dans un temps où les affiches étaient rouges, sa tête, caricaturée, ainsi que celle de sa collègue audoise et de Marine Le Pen étaient présentées à la vindicte populaire. Un procédé de sinistre mémoire et un amalgame politique indigne. Indigne et d’une bêtise inouïe : si Madame Le Pen était l’égale de Monsieur Macron, aucune considération politique ou morale ne devrait lui être opposée… Une manière de recycler (comme pour l’argent sale) ses idées ; et d’en faire une centriste fréquentable. Ah ! j’oubliais un dernier petit détail atmosphérique : il faisait particulièrement froid, samedi dernier ; et le vent du Nord soufflait fort…
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KRISDEN
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Qu’il pleuve ou qu’il vente, qu’il fasse froid ou qu’il fasse chaud ILS sortent.
Peut-être ainsi ont-ils le sentiment d’exister?
Au fait! Étaient ils munis de leur attestation de sortie? Je suis sûr que les finances de l’État auraient apprécié quelques contrôles en marge de cette « grande » manifestation…..Bien sûr c’est de l’humour. Surtout ne pas mettre de l’huile sur le feu, c’était une balade disons « familiale »
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Martinez
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Bonjour Michel . C’est quoi un « Centriste fréquentable »?!?As-tu publié qu’il n’y a pas si longtemps tu faisais partie, comme moi, de ces Espagnols de merde peu fréquentables . Il est vrai que maintenant tu culmine dans les sommets avec les « gens bien » , les « Je suis comme je suis ». n’est-ce pas!?
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Michel Santo
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Je n’ai rien oublié de ce temps où comme tu le dis nous n’étions guère fréquentable, mais je n’en cultive aucun ressentiment. Je n’oublie pas non plus que ceux dont tu semble aujourd’hui partager les idées étaient précisément les mêmes que n’avaient que mépris envers « nous »…
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Alain
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Sur la forme, tant que ces gens se contentent de manifester pacifiquement sans entraver nos libertés comme l’avaient fait les gilets jaunes, non seulement cela ne me dérange pas mais c’est aussi une belle preuve que nous ne sommes pas en dictature
Sur le fond, il est clair que le but est bien d’instiller dans l’esprit des gens que nous vivons en dictature afin de faire d’En Marche un parti d’extrémistes qui serait plus extrémiste que le RN et LFI
Attention avec les petits détails, si demain ces gens venaient à manquer d’inspiration pour leur sortie hebdomadaire, ils pourraient manifester contre le froid ou le vent
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