Ce matin, elle a demandé à sa mère de soigner sa coiffure ; de lui faire deux longues nattes pour enclore son visage et lui donner cet air de petite fille « russe » que nous aimons. Sa peau souple et claire paraît ainsi encore plus fraîche et ses grands yeux gris semblent beaucoup plus lumineux. C’est ainsi qu’elle nous est apparue, samedi, sur le coup de midi, dans l’encadrement de la porte d’entrée.
C’était le jour de la Chandeleur ; celui de l’éternel retour des amandiers en fleurs, aux bords des vignes et des garrigues autour. Sur la route, m’en revenant, j’écoutais France Culture dans ma voiture. J’entendis parler de soleils, de planètes, d’étoiles râtées, de naines brunes. Plongé dans cet univers sombre et froid, la voix d’une dame savante me vint et de la naine brune me dit qu’elle était ce qu’un jour notre soleil serait. Mort ! J’eus alors la fugace et pétrifiante vision d’un immense trou noir, glacé. La vision du néant. Mais très vite cependant celle des jours a venir me conforta dans l’idée qu’encore et pour toujours les amandiers seraient en fleurs ; qu’ils illumineraient nos pâles journées d’hiver, comme chaque année depuis la nuit des temps…
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C’était un soir d’octobre 2011. Chez lui ? Peut-être ! Je ne m’en souviens pas. Mais de cette histoire qu’il m’a raconté autour d’une bouteille de « Fino », j’en ai retenu précisément ceci. Il revenait donc de Séville; c’était le mois dernier. Il y était allé chercher des carreaux faïencés dans le quartier de Triana. Les seuls concevables à ses yeux pour le banc « andalou » qu’il avait décidé de construire sur sa terrasse. Sur la route, l’inspiration le prit soudain de s’arrêter à Barcelone où devait se tenir la dernière corrida de l’histoire de la Catalogne.
Tous les soirs, après dîner, elle s’enferme dans sa chambre. Sans un mot pour sa fille occupée dans la cuisine. Elle apparaîtra plus tard en travers de la porte qui sépare les deux pièces.
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