Dimanche 21 Avril 2024.

Di.21.4.2924

9 heures.

Lecture en passant, à la volée, de « la guenille » : un poème de Jean Follain (1903-1971) – Des heures (Gallimard, 1960)

Sans pouvoir
imiter l’oiseau
la guenille pend sur la branche
rouge près de la pomme douce
l’oiseau envolé et la pomme tombée
elle reste
manifestant le froid des âges
et la couleur dans le silence ;
des hommes raisonnent
dans une époque sombre
non loin de ce lambeau marquant seul l’espace.

12 heures.

Déjeuner à « la cave à boire et à manger » de Lionel Giraud.
Le choix ? Une Joue de cochon (fine, fondante et goûteuse) avec sa crème de burrata sur une purée (légère, douce et onctueuse) Parfait comme d’habitude.
À la table voisine se sont installés un couple d’amis narbonnais, et, surprise ! , Jacques T., son frère et une autre personne. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas revu Jacques…

15 heures.

Cinéma : « Borgo ». À Voir !

L’héroïne est surveillante pénitentiaire. Elle débarque de Paris pour refaire sa vie en Corse, avec son mari sans travail et sa fille qui voudrait un vélo. Un nouveau départ !
La prison de Borgo fonctionne sur un régime ouvert. C’est un autre monde. L’île a ses lois, qui ne sont pas celles du continent. Bref, l’établissement vit en plein désordre. On l’aime bien. Elle rend des services. Un jeune et gentil malfrat assure sa protection en règlant ses problèmes de voisinage et de racisme dans leur immeuble. C’est l’engrenage. Il lui propose ensuite un autre marché. À la fin il y aura deux morts et 100 000€ pour le contrat. La lumière revenue dans la salle, j’ai pu entendre une vieille dame, juste derrière moi, dire à sa voisine sur un ton lourd vibrant de mépris : « Elle avait la tête de l’emploi ». Un bras m’a retenu avant qu’à son égard j’exprime le mien.

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Commentaires (1)

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    aunryz

    |

    Parfois le bras qui retient la voix a raison
    reste l’impulsion qui elle aussi …

    Reply

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