Le cri des CCI.
Les CCI du Languedoc-Roussillon ne brillent pas par leur esprit d’initiative. Leur réaction unanimement défavorable aux préconisations de la commission Attali pour relancer la croissance en témoigne. Comme les cheminots pour leur régime très spécial de retraite, elles crient le droit à l’exceptionnalité de leurs entreprises. Pour l’essentiel celles du petit commerce, dont tout le monde connait le goût du risque et de l’innovation… Il suffit d’ailleurs, pour s’en convaincre et en mesurer l’amplitude, de regarder le trombinoscope et le CV des présidents consulaires régionaux : assureur ici, marchand de mobilier de bureau à Montpellier, de vêtements à Béziers, entrepeneur à la retraite à Carcassonne… Des profils qui, assurément, ne prédisposent pas ces faux représentants de la libre concurrence et du vrai social-corporatisme à partager les analyses et les propositions du très social-libéral J. Attali. Comme par exemple le renforcement de la concurrence et la libéralisation de l’activité dans la distribution et le commerce ou bien l’Instauration de la libre entrée dans le commerce de détails et l’hôtellerie. A certains égards,on se croirait en 1789 quand les libéraux de l’époque s’efforçaient de faire tomber les barrières de toute sorte entravant le développement du marché. Ce qui nous en distingue? L’inutilité de faire tomber des têtes…Ou bien alors au seul plan symbolique, peut-être!
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