Articles marqués avec ‘Luchini’
Luchini portraitise Macron !
Chaque fin de semaine, je passe en revue les blogs de mes « amis » – rares ! Chacun dans sa « spécialité » m’offre , sans le savoir, de quoi satisfaire ma curiosité intellectuelle. Musique, arts plastiques, philosophie, économie, politique, littérature, ils couvrent un spectre très large dans lequel je puise abondamment connaissances ou sujets de réflexion, notamment. De petits « riens »aussi, pleins de saveurs. Comme ce portrait d’Emmanuel Macron, du 30 août 2015, fait par Fabrice Luchini, que relève Jean-Pierre Rousseau dans ce livre « mi-journal de bord, mi-reprise de textes pour certains cent fois entendus sur les auteurs de prédilection du comédien. »
De l’utilité du latin, du grec et… de la poésie. La leçon de Fabrice Luchini…
En pleine contreverse sur le réforme des collèges et le contenu des programmes, cette petite leçon de Fabrice Luchini donnée à des millions de téléspectateurs lors du « 20 heures » de David Pujadas, hier…
PS: Fabrice Luchini est actuellement au théâtre des Mathurins où, tous les soirs, il récite pendant deux heures les plus grandes poésies françaises : de Paul Valéry à Rimbaud, en passant par Baudelaire, Flaubert et Proust.
« Les mots sont des planches jetées sur un abîme, avec lesquels on traverse l’espace d’une pensée, et qui souffrent le passage et non point la station. » Paul Valéry. C’est en découvrant un texte de Paul Valéry sur le langage et la poésie que j’ai eu envie de me confronter de nouveau à des textes de pure poésie, des textes de Laurent Terzieff et en souvenir des dîners qui prolongeaient nos représentations, j’ai eu envie de lui rendre un hommage discret, lui qui disait » être un poète, c’est une manière de sentir. » Fabrice Luchini
Fabrice Luchini : « Il faut reconnaître que la bêtise prend des proportions inouïes »
FABRICE LUCHINI : « IL FAUT RECONNAITRE QUE LA BETISE PREND DES PROPORTIONS INOUÏES »
Interview pour Le Figaro, 13 décembre 2014
LE FIGARO. – Vous commencez le 5 janvier un spectacle intitulé « Poésie ? ». Vos choix sont de plus en plus exigeants…
Fabrice LUCHINI. – La poésie ne s’inscrit plus dans notre temps. Ses suggestions, ses silences, ses vertiges ne peuvent plus être audibles aujourd’hui. Mais je n’ai pas choisi la poésie comme un militant qui déclamerait, l’air tragique : « Attention, poète ! » J’ai fait ce choix après avoir lu un texte de Paul Valéry dans lequel il se désole de l’incroyable négligence avec laquelle on enseignait la substance sonore de la littérature et de la poésie. Valéry était sidéré que l’on exige aux examens des connaissances livresques sans jamais avoir la moindre idée du rythme, des allitérations, des assonances. Cette substance sonore qui est l’âme et le matériau musical de la poésie.