Après le festival Trenet, les Barques ont une sale mine ce matin…
Dimanche, c’était la gueule de bois sur les Barques. Aujourd’hui encore, leurs mines sont tristement grises; et très sales de surcroît ( au sens propre et au sens figuré ! ) . A peine joliment rénovées dans un esprit que Trenet lui même aurait grandement apprécié : légèreté et finesse des formes, qu’on leur fait affronter trois soirs de tempêtes festives abondamment arrosées . Aussi intelligent qu’envoyer un tanker sur l’étang de Bages !… Résultat, les » Barques de Cité « , notamment, ont pris en trois jours dix ans d’âge, et son prestigieux revêtement versaillais à désormais l’apparence d’une vulgaire toile cirée d’après noces… Du gras, des tâches d’huile partout, comme sur certaines côtes bretonnes… Je pousse un peu loin le bouchon pour faire image, mais quand même, après le reflux de la mer festivalière, bonjour les reliefs… Va falloir nettoyer et réparer tout çà ! Mais à quel prix ? Se rend-t-on compte que les Barques n’ont pas ainsi été refaites pour recevoir d’un côté, une fausse copie de la Féria de Béziers, et, de l’autre, une vraie imitation du Grand Cabaret de Patrick Sébastien – Si contraires toute deux à l’esprit ( à la santé aussi ) des lieux, comme à celui du grand Charles… Ou alors, si on y tient pour des raisons qui m’échappent ( pas tout à fait, soyons sérieux ), qu’on les déménage et les débaptise… au stade ou à Montplaisir ! et avec tout le reste, dont j’ai déjà parlé, dans mes chroniques précédentes, faire vivre, sur ces nouvelles Barques, un authentique festival Trenet …
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Antoine
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Et oui, quand l’affairisme et l’amateurisme sont – de concert, c’est le cas de la dire ! – à la solde du nivellement par le bas, voilà ce que cela donne, ou plutôt coûte au contribuable …
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