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« À vomir ! »

 

Je suis, comme tous les matins, surpris par le nombre de cas cliniques relevés chez les médecins, biologistes, épidémiologistes, vaccinologues, gestionnaires de santé publique, logisticiens etc. nés spontanément lors de l’apparition de cette pandémie, où s’expriment de compulsives lamentations dans le genre : « À vomir ! », suivi de son émoticône – parfois deux ou trois – parfaitement expressif, au moindre des plus petits propos du ministre de la Santé, par exemple, entendus sur ce sujet. Un symptôme névrotique tout a fait caractéristique, chez les personnes concernées (internautes forcenés) d’un « temps de cerveau disponible » captif, raréfié, empêché ; une atrophie cognitive transmissible et virale dont je crains qu’elle ne survive hélas ! à la « Covid 19″…

Ôtez leur donc leurs masques d’hypocrisie, aux entrepreneurs de la haine !…

     

Parler, écrire, c’est creuser dans le silence ; chaque mot, chaque phrase est une main tendue vers qui attend d’être reconnu – nommé. C’est mettre de l’ordre dans le chaos du monde ; sortir de l’effroi, retrouver la paix ; c’est enlever les masques d’hypocrisie collés aux lèvres des entrepreneurs de la haine – où qu’ils soient, d’où qu’ils viennent ! Dévoiler leurs fausses paroles, leurs faux serments…

Cette année a bien commencé. Je passe sur les premiers jours, que j’ai déjà oubliés…

     

4 janvier.

Cette année a bien commencé. Je passe sur les premiers jours, que j’ai déjà oubliés ; pas tout à fait cependant : il a fait froid, le vent était violent – il soufflait par rafales. Un temps à rester chez soi, au chaud ; à n’en sortir que pour acheter ce qu’on appelle désormais des « biens essentiels » : pain, café et de quoi manger. Les autres, accessoires, mais nécessaires : musique, film, séries, livres sont à ma portée : dans mes bibliothèques – la grande, en bois, et la virtuelle, sur le cloud d’Amazon – et sur « Netflix ou en rediffusion sur Arte notamment. Je n’ai donc pas de raisons, disons objectives, d’aller les chercher ailleurs : librairies, salles de cinéma, médiathèques. Quant à celles, subjectives, qui, me serine-t-on, devraient me conduire à y rechercher la présence d’autrui, voire celle de la foule, je n’en discuterai pas ici le sérieux…

Je n’ai jamais sauté de joie sous des nuages de confettis, des cascades de serpentins…

       

Aussi loin que je me souvienne, lors du passage d’une année à une autre, je n’ai jamais sauté de joie sous des nuages de confettis, des cascades de serpentins ; porté des bonnets pointus, soufflé dans des trompettes en carton ; bu du champagne amer et frelaté ; embrassé des inconnus au resto, dans la rue ; souhaité des « bonne et joyeuse année ! » à des hôtes avinés ; regardé les bêtisiers des journaux télévisés, écouté les voeux des hommes et des femmes de l’année…

À ces agapes, manquait la ferveur des premiers chrétiens… (Fiction 6)

 

         

Fiction 6.

Julien finissait de mettre à couvert son véhicule quand il reçut un SMS de Cameron l’informant des initiatives prises par Marie. Elle était donc à Nîmes ! 6 ans déjà qu’avec elle, Jo et Boris tous quatre formaient une équipe agile et solide capable de résoudre toutes sortes « d’affaires » sensibles.

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