Dans un récent billet : « Occitanie et justice de classe », je faisais observer, dans un climat médiatique marqué par une bienveillante et opportune « omerta » estivale , ceci : « Il est une « jurisprudence » de fait qui conduit tout ministre du gouvernement mis en examen – et donc toujours présumé innocent – à démissionner. Une jurisprudence conforme au minimum d’éthique que l’électeur que je suis souhaiterait voir appliquer à tous les niveaux de notre administration publique : communes, intercommunalités, départements, régions, et à tous les membres de leur exécutif, notamment.
Patrick Chappert-Gaujal expose¹ à Saint-Cyprien, à la Collection François Desnoyer, le fruit d’un travail entrepris en janvier 2011 autour et sur des cartes marines. Sans doute la plus belle de ses expositions, tant par la qualité esthétique des œuvres présentées que dans sa surprenante et « géniale » scénographie. Entièrement plongée dans le noir, cette exposition nous transporte en effet dans une sorte de cabinet de curiosité qui n’offre, de manière faussement paradoxale, d’autres points de repères que d’énigmatiques « cartes » aux figures de continents imaginaires.
je suis de ceux qui vibrent au micro-évènement d’une hirondelle posée sur un fil électrique à basse altitude, environ trois mètres, et qui se laisse approcher jusqu’à voir sa gorge blanche frémir sous un vent d’ouest de fin d’après midi, sur l’ancien chemin de halage du canal des Deux-Mers, au Somail, ce superbe hameau situé à quelques kilomètres seulement de Narbonne, malheureusement amputé de valeureux platanes rongés par une maladie incurable, qui jusqu’alors offraient aux promeneurs leurs ombres protectrices les jours d’intenses et brûlantes lumières d’été.
Il est une « jurisprudence » de fait qui conduit tout ministre du gouvernement mis en examen – et donc toujours présumé innocent – à démissionner. Une jurisprudence conforme au minimum d’éthique que l’électeur que je suis souhaiterait voir appliquer à tous les niveaux de notre administration publique : communes, intercommunalités, départements, régions, et à tous les membres de leur exécutif, notamment.
Devant l’ampleur de la polémique, je ne pouvais pas rester muet et me suis donc décidé à rédiger rapidement ces quelques lignes sur « l’affaire » dite de l’arrêté « anti-burkini » pris par le maire de Nice. Une mesure de police municipale, je le rappelle, interdisant son port jusqu’à la fin du mois d’août, et motivée pour des raisons de « troubles à l’ordre public ».
Je ne pouvais me taire, car je ne crois pas du tout à la génération innocente et spontanée du « burkini » dans l’espace public ; comme celle de la burka, d’ailleurs. Je n’ai pas cette naïveté, en effet, et force m’est de constater qu’il y a des groupes, certes minoritaires, mais très actifs, qui cherchent, par ces moyens particuliers, notamment, à attiser les tensions dans un climat déjà tendu par la série d’attentats dont a souffert – et souffre encore – notre pays ; et qu’ils y arrivent aisément.