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 » DSK « , une bulle spéculative ?

 

 

Tout ce qui est rare est cher. Ainsi la parole de DSK. Eloignée des champs de batailles domestiques, elle bénéficie d’une « côte » élevée. Surtout chez les électeurs de « droite ». Un investissement  peu risqué et à haut rendement. Sur le court terme, il dévalorise les placements volatiles et inconsistants à gauche et fait monter les « hauts risques » du marché secondaire : « les bordures » Mélenchon et Marine. La valeur Nicolas engrangeant du coup d’importantes plus-values potentielles malgré une « côte » apparente faible. A plus long terme, cette « bulle d’opinion » spéculative et profitable de la valeur DSK va éclater quand sa mise en marché sera effective. Les « optionnels » de droite et du centre reprenant « leurs billes » sarkozistes tout en gardant quelques « actions DSK » de précaution. On ne sait jamais ! Difficile dans ces conditions de parier sur une « valeur ». Je conseille donc aux détenteurs de liquidités électorales l’attentisme sur un marché encore opaque et incertain. En évitant tout de même l’aventure de « bordures » hautement spéculatives. Au risque d’un crash politique systémique !

Des hommes libres.

 
 
 
Mes images:
 
Dans cette nouvelle catégorie, ces images d’un film comme on en produit plus dans un monde où ne sont promus que des « valeurs » dont la substance s’accorde à celle d’une société essentiellement tendue vers un horizon de consommation dont les limites ne cessent de reculer: égoïsme, avidité, culte de la performance, jouissance du court terme…
 
Des images d’hommes de foi, et  libres.
 
Des images où la lenteur des gestes et la profondeur des paroles s’accordent avec la beauté des paysages.
 
Des images qui révèlent, par leur impact sur tous ceux qui les ont vues, la pauvreté morale et spirituelle dans laquelle nous vivons.
 
Des images qui déconstruisent les images de notre  » théatre quotidien « .
 
Des images, au sens propre du mot , révolutionnaires.

Comment identifier un  » requin  » tueur.

 

 

 

 

Comment les biologistes marins s’y prennent-ils pour démasquer les squales coupables de massacres balnéaires ? Les photos prises sur la scène du crime ne suffisant pas, un examen des morsures  s’avère plus utile. C’est ce que nous explique Julia Felsenthal , dans un article bien informé sur les mœurs de cet animal aux mœurs assez voisines des nôtres : «  la dentition des requins est très variable d’une espèce à l’autre. A partir du diamètre des blessures, les scientifiques peuvent parfois déterminer la taille du squale. En fonction des déchirures de la chair humaine autour des entailles, on peut déduire les mouvements qu’a effectués le requin au moment de l’attaque. Par ailleurs, certains requins, en particulier les petits, sont assez souples pour secouer vigoureusement leur tête au moment de l’attaque. En analysant les marques de morsure ainsi que les zones où les dents du squale ont rayé les os de la victime, on peut savoir si le tranchant des dents est lisse ou dentelé. »

On pourrait conclure de ce constat qu’il suffirait d’observer attentivement la denture de son collègue de bureau ou de son voisin pour se protéger de ses «  attaques » aussi « sanglantes » qu’inattendues. Ou de fermer pendant quelques jours les  théâtres d’opérations de ces « squales » et de sensibiliser les « baigneurs » à la sécurité en société . Imaginez un monde où seraient interdites « les eaux chaudes » du combat politicien, par exemple ! Ces eaux où prolifèrent les «  requins blancs, rouges, noirs, roses et bleus ». Les plus meurtriers. Quelle paix ! Plage et soleil… Rêvons, c’est bientôt Noël…

Irresponsables!

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Résumons ! La dette souveraine des états européens a progressé dans des proportions que n’a jamais connues notre continent en dehors des périodes de guerre. Une dette que leurs épargnes ne permettent pas de financer. Ce sont les pauvres du monde, les paysans chinois, qui financent notre train de vie. Comment en sortir ? L’inflation : c’est la ruine des épargnants et des classes moyennes ; la guerre : impensable ; trouver un tiers pour la payer : il faudrait créer un Trésor européen et un seul ministère des finances, difficile à horizon électoral présidentiel. Restent la baisse des dépenses publiques et sociales, la hausse des impôts et la croissance. En réalité un cocktail des trois. Et le prochain Président (e) n’aura le choix qu’entre austérité ou moratoire sur la dette. En réalité, pas de choix du tout : l’austérité. La seule question qui demeure en débat est : qui va payer ? Le reste, c’est pour amuser la galerie et récolter des voix. Irresponsable !

Mark Twain et la France.

 

Le contre-regard de Mark Twain sur la France et les français, présenté par l’ami blogueur P.H.Thoreux. ( Extraits )

 

« Évidemment, Mark Twain cultive avec délectation la caricature. N’empêche, à bien y réfléchir, il n’a pas complètement tort. Les haines assez binaires qu’on voit encore de nos jours s’exprimer lors de maintes confrontations idéologiques ou sociales, témoignent de cet esprit de querelle et de détestation réciproque. Le renvoi permanent de tout débat, aux sombres références des années quarante, est également un stigmate de cette tendance à diaboliser l’autre, de cette vraie névrose qui consiste à s’obséder de manière manichéenne et ridicule sur la distribution des rôles de salauds et de héros. Au plan politique enfin, peu de pays cultivent encore avec autant d’obstination que nous, le fantasme rétrograde de la lutte des classes, et du Grand Soir.

 

L’autre sujet d’étonnement de l’écrivain américain est l’aptitude apparente du peuple français à se soumettre aux dirigeants « à poigne », et d’une manière générale aux grands principes intangibles. Capables de se muer en tigres s’ils sont contrariés ou simplement laissés un peu trop libres, les Français sont des lapins faciles à dresser pour ceux qui savent s’y prendre. Ainsi Louis XVI, trop faible et dont ce n’était pas « le style de faire les choses au bon moment » se trouva submergé par un torrent de violence, qui lui fit perdre la tête en même temps qu’il mit à bas l’ancestrale monarchie dont il était l’héritier maudit. Napoléon en revanche, « qui porta l’esprit militaire jusqu’aux cimes de la perfection, lorsqu’il le jugea bon, fit reprendre à la nation son ancienne peau de lapin, lui mit son pied sur le cou, et les Français le glorifièrent pour cela. » 

Au passage, Mark Twain observe que « s‘il est convenablement discipliné et entrainé » le Français peut devenir « le plus redoutable des soldats« , et que si on exploite habilement sa vanité on le rend « capable de tenter des miracles dans tous les domaines, art, industrie, politique, littérature…« 

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