Les pitreries parlementaires.

Relayant les pitreries de son groupe à l’Assemblée, le député (PS) de Narbonne, Jacques Bascou, tout en reconnaissant que les français en général et les narbonnais en particulier avaient d’autres préoccupations en ce moment, persiste à vouloir « amender librement « , nous dit le Midi Libre de ce vendredi 23 janvier. Sur tout… L’hôpital et « la publicité pour les vins sur internet « . A l’exemple de ce que nous montre du  » travail  » parlementaire cette édifiante vidéo.Et que fustigeait en son temps, en 1998!!!, un nommé J.M Ayrault, l’actuel président des députés


socialistes. Qu’on en juge:  »  Tout projet, quand il arrive au stade de la séance publique, a été décanté par un petit nombre de députés, et arbitré sur les points essentiels en réunion de groupe : la séance publique n’est que le moment ultime où législateur et gouvernement confrontent leurs points de vue en connaissance de cause. »  les débats en séance publique … l’opposition y recherche l’incident qui soudain réveille les journalistes et nourrit les papiers du lendemain. »  » Ces interminables épisodes sont par ailleurs facilités par le règlement de l’Assemblée, qui permet de désorganiser les débats grâce aux motions de procédure sans limitation de temps de parole et à l’avalanche d’amendements répétitifs.
Cela s’appelle le filibuste ring. Le filibuste ring n’est pas lié à la démocratie parlementaire, il en est la maladie infantile. Il dessert la fonction législative. Le fait que certains de mes prédécesseurs se soient laissés aller à l’organiser lorsque nous étions dans l’opposition
n’implique pas que je les comprenne ; encore moins que je les approuve. »…  » Ainsi, l’Assemblée nationale fonctionne mal. Et cela nourrit l’antiparlementarisme. »
Que dire de plus et de mieux? Rien! Si ce n’est que la cohérence intellectuelle et morale, à défaut de la politique, comme les promesses, n’engagent surtout pas ceux qui s’en réclament…


Un acte manqué « criminel ».

images
Les images ne sont pas neutres. Dans la guerre que se livrent l’armée israélienne et les miliciens du Hamas, elles représentent une arme aux effets dévastateurs sur l’opinion publique internationale. Chacun des deux camps prétendant incarner la cause des victimes et visant la stigmatisation et l’isolement de son adversaire, nos médias sont inévitablement soumis au risque d’intrumentalisation. Et rien n’est plus à redouter que leur enrôlement, conscient ou inconscient, au service d’une cause. Dans un tel contexte, on pensait la chaîne du service public Antenne 2 mieux armée que d’autres pour nous livrer des images, sinon au dessus de tout soupçons, en tout cas vérifiées. C’est l’inverse qui s’est produit, sa rédaction ayant présenté dans son journal de la mi-journée de lundi, une vidéo censée illustrer l’actuelle offensive israélienne à Gaza alors qu’il s’agissait, en réalité, de la vidéo d’une explosion accidentelle d’un camion du Hamas bourré de munitions dans un camp de réfugiés à Jabalya datant de 2005 ! Réaction de ses responsables? Aucune! Etienne Leenhardt, directeur adjoint de la rédaction regrettant seulement que les personnes qui ont préparé le sujet « soient allées trop vite ». !!!  Parce qu’elles aussi,sans doute, victimes de » cadences infernales »! Tant d’arrogance satisfaite et de mépris pour la vérité, alors même que des millions de téléspectateurs auront été manipulés et convaincus d’avoir vu un  » crime contre l’humanité  » font froid dans le dos… D’autant que je m’interroge encore sur la nature réelle de cet  » acte manqué « ,à supposer que manqué il le soit, et de ce qu’il révèle de ceux qui l’on produit… Attention! Danger…

L’insoutenable lourdeur de Frêche.

Georges Frêche, préside la Région Languedoc-Roussillon. Il est de surcroît professeur des Universités. Ce qui, de nos jours, n’est pas une garantie de clarté et de style. Vous me direz que personne ne lit ses éditoriaux et que l’entendre suffit à nous révolter. Certes! Mais ce Monsieur aime à donner des leçons au monde entier, aussi ne puis-je résister au plaisir de vous livrer son dernier écrit qui, en cours moyen de 2ème année, aurait probablement obtenu d’un enseignant au libéralisme ( bourgeois, évidemment! ) avéré, la note de 2/20. Voici donc ce chef d’oeuvre : « Dans un contexte de crise financière, économique et sociale, la Région construit un budget adapté en soutenant l’économie réelle. ( Essayez de construire, parce que chez Georges on construit des budgets et on élabore des routes, un budget tout en supportant l’économie!…) Avec une politique de grands travaux, un soutien ( répétition…) à l’économie de la matière grise ( kezaco? ) et à l’économie durable, la Région affiche sa priorité : solidifier l’économie (encore!) régionale pour (manque un verbe: sans doute assurer…) le dynamisme du Languedoc-Roussillon. A la relance de papier (occurence maoïste mal placée, et de mauvais goût) de l’Etat, nous répondons par une relance réelle ” Malheureusement, ce genre de charabia se lit dans toutes ces feuilles distribuées généreusement dans nos boîtes aux lettres par des élus locaux qui, heureusement pour eux, se dispensent d’y contempler la médiocrité de leur image. Quant à moi, je les envoie directement à la poubelle…

Le leurre du métissage culturel.

 
 
 
 
 
 
 
 
« Le modèle français d’intégration ne fonctionne plus, il aggrave inégalités et discriminations plus qu’il ne les combat. Et le décalage entre le métissage de la société française et l’étroite homogénéité de ses élites est plus flagrant et choquant que jamais. » Métissage! voilà un mot, généralement suivi du qualificatif culturel, abondamment cité dans la presse au nom d’un anti-racisme de bon aloi, dont nul esprit égalitariste ne saurait s’offusquer, mais qui a le redoutable inconvénient d’oublier la réalité qu’il désigne. Car si les mots ont encore un sens, il nous est demandé, aux fins d’insertion dans un moule étroit,de devenir les otages du principe de standardisation et du rabotage des aspérités culturelles. Alors même que, comme le dit si justement le poèteécrivain  Gil Jouanard « Nul véritable citoyen du monde ne fondera jamais son cosmopolitisme sur d’autres motifs que ceux suscités par le primat viscéral et intellectuel de la diversité. » ( Le jour et l’heure. Editions Verdier. 1998.Page 31 ). J’avoue moi aussi que je recherche chez autrui ce qui m’en différencie : « la différence entre lui et moi est grande, plus son identité requiert mon attention. » Tournant ainsi le dos au métissage culturel,  » …j’offre mon attention passionnée aux quatuors de Haydn, aux chants des Pygmées, aux joueurs de murali du rajasthan, au peintre en bâtiment siffleur, à l’individu qui ne ressemble à personne. »

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