L’ouverture du pauvre.

A Narbonne, comme partout en France, la campagne des municipales est lancée.Et, comme partout en France, l’effet  » Nicolas  » produit des effets inattendus. Ainsi, le député socialiste J.Bascou ne veut plus qu’on lui rappelle son « positionnement » à la gauche du parti de la rose. Apolitique est son mot d’ordre. Ce qui n’a plu ni aux Verts ni aux communistes qui vont, avec nos folkroristes « occitans », faire liste commune. A l’inverse cela semble beaucoup plaire à d’anciens amis du maire en place en mal de reconnaissance sociale. A Paris, pour François Hollande cette manière de faire de la politique est  du « débauchage ». On le comprend, Sarko n’a pas pris les plus nuls des socialistes dans son gouvernement. Mais ici, dans ma petite ville, si j’en crois la presse locale,on voudrait faire du neuf, sur un costume dégriffé, avec quelques pièces usées et démodées. Du « pétassage », en langage indigène. Une ouverture du pauvre en quelque sorte…

Un rêve français.

   

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Ce matin, plus de 600 journalistes à la conférence de presse de Nicolas. Un record, paraît-il. Et ce soir, les mêmes, devant leurs caméras, micros et claviers de nous exposer leur gêne ou leur mépris d’avoir à commenter l’action et la politique d’un personnage « pipolisé ». Question: « pipolisé » par qui, sinon par ceux qui se pressent à son invite? Plutôt que de cracher dans la soupe qu’ils nous préparent et nous servent tous les matins, nos journalistes feraient mieux de s’inspirer de l’action menée par les scénaristes américains. Plus un mot en effet ne sort de leurs stylos… En grève!

Pour commencer l’année…


A Jerez de la Frontera.Dans le quartier gitan.Une toute petite scène,une chaise,un guitariste…un verre d’eau et la voix du cantaor. Assis…Une bouffée d’air pur dans ces temps du spectacle perpétuel et du divertissement obligé.J’ai imaginé qu’Agujetas, en ce début d’année,dans l’extrême fragilité et fugacité de son chant, était le mieux à même de nous faire prendre conscience de l’immense bêtise du prototype humain qui nous est imposé du soir au matin. Un « homo-festivus » du genre hivernal traînant son ennuie dans le coeur de nos villes au milieu de chalets en bois synthétiques. Et sur lequel tombent de dérisoires flocons de neige artificielle…