« Arrêtez la planète, je veux descendre ! Mais personne ne m’entend. C’est comme dans un cauchemar, où les cris n’arrivent pas à sortir du fond de la gorge. Mais, après la pluie, après la noirceur du monde, arrivent le printemps et la lumière d’un monde neuf et beau ! Je pense à cet espoir parce que je viens de voir une belle femme en train d’allaiter son bébé, assise sur un banc, au jardin du Luxembourg, indifférente au tumulte et au bruit du monde. » C’est la conclusion d’un article de Tahar Ben Jelloun publié dans « le Monde » : Peurs. Sa dernière phrase m’amenant à monter sur mon escabeau pour sortir du troisième rayonnage de ma bibliothèque « La part manquante » de Christian Bobin, où on peut lire ceci : « Elle est seule avec, dans le tour de ses bras, un enfant de quatre ans, un enfant qui ne dément pas sa solitude, qui ne la contrarie pas, un enfant roi dans le berceau de sa solitude. » ( page 9 ). Et un peu plus loin ( page 14 ) : « Si totalement brûlée d’amour qu’elle en est lumineuse, et que son visage suffit à éclairer le restant de votre journée, tout ce temps à tuer avant le train à prendre, avant le jour de votre mort. » . Sur la plus haute branche d’un arbre dont j’ignore le nom, écrivant ce texte devant ma fenêtre largement ouverte pour jouir de l’air frais du matin, un chardonneret, ignorant nos peurs et nos manques, chante à la vie…
J.L Hussonnois nous dit, dans un texte publié dans son blog ( Allez donc y jetter un coup d’oeil…) qu’Arnaud Montebourg » introduit son rapport sur la rénovation du PS, qu’il vient de faire paraître, par une phrase de Cassandre bien dans l’air du temps :
«Les écarts considérables entre les discours produits par les partis politiques et la vie quotidienne des citoyens confrontés à une société qui se délite ont mis en question la forme partisane elle-même, comme machine à désespérer le citoyen et à faire perdre à celui-ci toute forme de croyance dans l’action politique»
Trois grandes innovations y figurent : Le non-cumul effectif et strict des mandats, l’organisation de « primaires ouvertes » et un fonctionnement interne rénové du parti. » La suite dans: la chasse au dahu…Voilà, c’est tout pour ce soir : migraine. Je vais prendre mes comprimés…
Pour la deuxième année consécutive,lesinfos.compublie un palmarès des députés selon leur degré d’activité au Parlement.
Ce site piloté par le journaliste Bernard de la Villardière, a passé au crible leurs interventions en commission, comme dans l’hémicycle. Originalité de ce palmarès, les journalistes ont mesuré le temps d’intervention, permettant de ne pas se contenter de trois mots lâchés pour marquer sa désapprobation.
Evidemment lescritères retenus ne sont pas exempts de critiques. Ainsi en retenant le nombre de rapports publiés, on valorise de fait les députés de la majorité. De même, intégrer le nombre de propositions de loi dont les députés sont les auteurs est pénalisant pour les députés de l’opposition.
Bref, si ceclassement est un peu réducteur, il donne tout de même une « image » de l’activité de nos représentants dans l’Aude. Ainsi, Jacques Bascou occupe la 502èmeplace (sur 576), Dupré la 326ème et Pérez la 564ème. Bon ! pas très brillante tout de même la performance de nos élus ! D’autant qu’ils sont ennet recul par rapport à l’année dernièrepuisque le premier de nos députés était 112ème, le second 195ème et le troisième 26ème !
Explications : le cumul des mandats, la campagne des européennes et des régionales, l’usure du pouvoir, la maladie, le stress ? J’avoue humblement ne pas avoir de réponse à cette question. Et laisse donc les intéressés y répondre… Ils ont, sur leur temps de parlementaire, apparemment, de quoi satisfaire la curiosité bien légitime de leurs électeurs, non ?
Dans ce roman, Paul Bourget met en cause les responsabilités des maîtres à penser de l’époque sur leurs élèves . Sa clef: montrer que tout savoir abstrait, toute idée est mauvaise pour des hommes privés de liberté de penser. Une mise en cause percutante de la responsabilité des élites quant aux effets de leurs » discours » sur ceux qui leur accordent leur confiance. Un texte, comme tous les classiques, qui nous renseigne sur notre époque. A lire, ou à relire, donc, plutôt que d’écouter un Guillon, par exemple…
Dissertant sur le progrès technique, nos jeunes gens écrivaient , en 2009, entre autres perles, ceci:
» Ceux qui n’acceptent pas le progrès technique sont obligés de s’exclure de la société, de vivre dans la jungle, dans la forêt.
Cette individualisation aura des répercussions sur le quotidien de la société, l’absentéisme aux élections en est un exemple.
Ainsi les ménages travaillent de moins en moins, de plus l’invention de la télévision, de l’ordinateur n’arrange pas le tout.
Par exemple si l’homme n’arrive pas à s’orienter avec une boussole il en conclura qu’il devra pour le futur se munir d’un GPS afin de ne pas reproduire la même erreur, de plus son point de vue sur l’orientation sera positive.
Le développement technique a aussi amélioré le confort en ce qui concerne les commodités. Nous ne sommes plus obligés de s’en occuper et de déposer dans le jardin ou ailleurs comme dans le temps, puisque maintenant tout part dans des stations faites pour. «
On redoute de les lire demain sur le même sujet… Car, à « cette question “le développement technique transforme-t-il les hommes ?” la réponse à extraire n’est donc pas une évidence. «
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