Que les assistants parlementaires des députés et des sénateurs forment une « petite entreprise familiale politique » – la famille étant entendue ici dans tous les sens possibles – est une évidence connue de tous ceux qui s’intéressent à la vie publique. L’affaire Pénépole Fillon le révèled’une manière particulièrement cruelle pour l’intéressée, comme pour son candidat d’épouxà la présidentielle.
Dans mon billet précédent, j’ai voulu traiter cette affaire, tant elle est emblématique – et caricaturale – de certaines pratiques locales, sur un mode ironique, sans rien cacher cependant des responsabilités en cause. En effet, et très curieusement, dans l’article de la Dépêche référencé précédemment, le responsable du pôle culturel de la Ville, Monsieur Dupont, est souvent cité et présenté, de fait, comme l’homme clef de cette étonnante situation, et son seul coupable.
Samedi midi, un ami bien informé des affaires carcassonnaises me signalait que la femme du préfet de l’Aude venait d’être recrutée par la Ville de Carcassonne, à son pôle culturel. Dans l’impossibilité de vérifier cette info, j’ai préféré attendre un peu. Bien m’en prit car c’était d’une démission, « pour raisons personnelles » de cette dame dont il s’agissait, pas d’une embauche. Démission effective depuissamedi matin, précise la Dépêche de ce jour.
Les électeurs de la primaire de la B.A.P (!) du département de l’Aude – le mien – ont choisi majoritairement Manuel Valls. Avec les Pyrénées-Orientales voisines, tous deux s’illustrent, pour, en France Métropolitaine, avoir pris seuls cette option plutôt orientée à droite de la Gauche.
Dès demain, la dynamique de la campagne présidentielle va prendre un nouveau tour. Benoît Hamon devra d’abord rassembler ce qui ne peut pas l’être, ou de façon formelle. Les soutiens de Valls, et lui-même le premier, ne feront évidemment pas campagne pour Hamon. Le clivage politique et idéologique est trop profond. Les frondeurs, minoritaires à l’Assemblée, voulaient cette primaire pour abattre Hollande et Valls. C’est fait !