Séquence politique tragico-comique à Montpellier en ce début de semaine. Manuel Valls y était lundi où il a « signé et paraphé » la fusion du Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées, décidée par le législateur. Tous les élus régionaux, à commencer par Damien Alary leur président, vaincus, y sont cependant toujours opposés. Le mot fusion, dans leur bouche, n’est jamais prononcé, et tous stupidement d’ergoter sur une fumeuse « association », qui n’a aucun sens en la circonstance, tout en exhibant une « monstruosité » institutionnelle, un cinquième niveau de gouvernance, tout droit sorti du cerveau intéressé d’Alary, dont le seul souci semble bien être de conserver pouvoirs, ne serait-ce que symboliques, et privilèges, eux bien réels. Pathétique! et dérisoire…
Il y a déjà bien longtemps que je suis le blog et la page Facebook de Koz Toujours. Le 21 au soir, après Joué-les-Tours et Dijon, il écrivait ces lignes, que je fais miennes. Elles expriment ce que je pense du climat dans lequel nous vivons cette fin d’année. Voici:
« Ce soir, je me demande si nous ne sommes pas à un point de bascule. J’ai déjà expérimenté plus d’une fois ici à quel point il n’est pas possible de parler sereinement de l’islam, des musulmans. Après Joué-les-Tours et Dijon, est-ce seulement envisageable ? Tenir un discours raisonné va-t-il seulement être possible alors que le faire, avant ces événements, vous conduisait déjà à vous faire qualifier de lâche, de naïf, de dhimmi, etc. ?
Lundi matin, le maire, Didier Mouly, le président de l’Agglo, Jacques Bascou, le conseiller général Patrick François, le président de la CCI, Patrick Ballester et celui du tribunal de commerce, Jean-Paul Fourneau étaient tous « sur le pont » face à des commerçants, artisans et libéraux en colère. Installés aux abords du pont de Carcassonne, le préfet vient de leur couper les ponts en fermant le leur à la libre circulation . Trois ans de travaux seraient nécessaires pour en jeter un nouveau sur les voies de chemins de fer qu’il enjambe! Afin de gagner six mois de délai, les commerçants concernés ont suggéré, dans un élan de grande portée intellectuelle, comme on jette un pont sur du sable, de faire sauter celui qui les prend en otages sur les voies SNCF, tout en invoquant le ciel – qui d’autre pourrait les entendre – afin qu’il s’écroule « naturellement » sur elles le plus vite possible.
Le pape François a dressé, lundi 22 décembre, un « catalogue » de quinze maladies qui menacent le haut clergé, et plus particulièrement la curie (le gouvernement de l’Eglise). Une leçon de lucidité et de courage adressée à toutes les « sociétés » et « corps » constitués. Engagé dans une profonde réforme de la Curie, il a expliqué en outre, et à plusieurs reprises, qu’il se sentait quelquefois « anticlérical« .
Dans cette première partie de l’émission de Radio Barques du 20 décembre, il est question du RCNM et des rencontres des maires de Narbonne et de Béziers…