De l’estime de soi…et des autres!
On connaît la distinction des ordres entre le juridico-politique et la morale (oh le vilain mot !), et ses effets sociaux. On peut, en effet, tenir des paroles attentatoires à la dignité d’une personne ou d’un groupe social et ne pas être condamné par la justice civile, par exemple. Autrement dit, respecter la loi et se comporter de manière indélicate et déloyale (la définition familière du salaud).Tous les jours ou presque l’occasion nous est donnée d’en relever l’insupportable existence, notamment dans l’espace public. A des degrés plus ou moins élevés, comme cette dernière relance des petites affaires concernant Julien Dray dont la fédération de l’Essonne n’a pas retenue la candidature pour les prochaines régionales. Exprimant de ce fait un souci de décence assez rare dans la vie politique pour ne pas être positivement remarqué. Un souci que ne semblent pas partager nombre de dirigeants politiques de droite comme de gauche pour qui, à l’instar de la présidente de Poitou-Charentes : « Il y a la présomption d’innocence. Julien n’est toujours pas jugé et je trouve quand même inadmissible de lui faire subir la double peine ». Des dirigeants qui savent très bien de quel tissu est fait le costume de Julien mais qui s’empressent de le recouvrir du manteau de l’hypocrisie la plus cynique au motif encore plus indécent de le faire payer par Martine Aubry. Témoignant ainsi d’une absence totale de sens moral et d’une piètre estime de soi. Quant à celle des autres…
Mots-clefs : Julien Dray, Ségolène Royal
Rétrolien depuis votre site.