La dernier chant de Hulot …
J’ai toujours vu Hulot au bord des larmes. Comme ses admirateurs l’étaient aussi devant la « télé » à regarder ses belles images. Belles et tristes à la fois ! Édifiantes, il est vrai. Notre planète va mal, et elle souffre tellement, qu’à sa surface, la vie : la nôtre, menace la sienne. Oui, Nicolas ! l’espèce humaine est dévoreuse d’espaces, omnivore et proliférante. Il était bien – il est toujours – que cela soit dit. Les Français l’aimaient pour ça. Ils aimaient cet homme d’images devenu l’icône d’une sainte « cause » environnementale. Un ministère de la parole qu’il n’aurait jamais dû quitter pour celui des affaires de la République, autrement plus risqué. Sa sincérité, son impatience, ses fragilités affectives, son inexpérience de la vie politique : ses combats incessants et ses compromis inéluctables, la pression médiatique, les attaques personnelles, son image même ; enfin , tout devait l’amener très vite à quitter ce gouvernement. Et qu’il ait attendu si longtemps m’étonne encore. Hulot, n’était et ne sera jamais fait pour exercer des responsabilités politiques. Il le savait, le Président Macron aussi. Reste la question de savoir pourquoi l’un et l’autre ont pris ce risque fort coûteux en « image » – qui, pour des professionnels de la « chose », est une faute lourde de conséquences. À moins qu’avec Hulot on ait voulu discréditer l’idée même d’une possible crédibilité – et responsabilité – politique des « écologistes », en général. On peut le regretter, mais dans un système démocratique, l’humeur des électeurs dépend de leur confort et de l’accès aux objets de leurs désirs ; et ce n’est pas demain que le monde va se convertir à l’idéal d’une société « sobre et heureuse ». Je dois enfin dire que j’attendais de Nicolas Hulot, plus de dignité, plus de hauteur, dans sa façon de sortir de la cage gouvernementale. En annonçant sa démission, au débotté et au bord des larmes, encore une fois, sur les antennes d’une radio du « service public », c’est hélas l’image d’un grand garçon immature qui s’est spontanément imposée à mon esprit – sans doute injustement ! Son chant, désormais, aura beaucoup de mal à se faire entendre…
Mots-clefs : Écologie, Hulot, Macron
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Corcia
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Comme d’habitude, vous dites ,avec votre belle écriture les choses qui sont justes .
C’est plaisant de vous lire .
Encore , toutefois une faute d’orthographe, surprenante….dans votre texte …..
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Michel Santo
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Grrr ! Grrr ! Je relis et : oh ! Merci encore !
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Corcia
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Il n’a pas de quoi
En fait il y en avait deux …
Le dernier mot de votre billet et ….l’autre plus inattendue ….
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Michel Santo
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Oui, un bégaiement !
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narbomartius
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La démission de Nicolas Hulot ( il était sincère mais vraiment pas fait pour le job ) pourra résonner pour certains comme le constat que l’état de la planète n’est peut être pas encore assez dégradé pour que les enjeux économiques soient beaucoup plus importants que le reste ( santé,protection des populations, biodiversité, préservation). Tant que l’espèce humaine ne fera pas le constat qu’elle est peut-être en danger, il ne se passera rien. Nicolas Hulot n’a visiblement pas le même taux de popularité dans les différentes strates de la société.
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coupeaux
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Nicolas ah Nicolas écologique!! oui vous allez en Bretagne vous voyez Nicolas avec un zodiac 300 chevaux partir a fond la caisse!!!!oui écolo……
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