Hier,19.000 lycéens (selon la police) et 35.000 (selon les organisateurs) , sur un total de 2 300 000, étaient en « grève » et manifestaient à Paris. Et la presse de titrer « le mouvement prend de l’ampleur ». Pendant ce temps, leurs profs devaient sans doute travailler à diminuer un stock de copies en retard de corrections qui, paraît-il, n’a jamais été aussi important dans l’histoire de la République. Une manière assez originale, il faut bien en convenir, de gérer leur stress et leur opposition à la suppression de l’équivalent de3.000 suppressions d’emploi. Ce qui, ramené à un lycée de 150 ou 160 professeurs, se traduirait à la rentrée prochaine par 159 et demi ou 149 enseignants ! Ouaf ! Question, est-ce que cela changera quoi que soit au niveau et à la qualité des enseignements dispensés ? Non, évidemment. Car silaFranceest, après les États-Unis, un des grands pays de l’OCDE qui dépense le plus pour l’éducation et si unlycée y coûte 22 % de plus, ses performances éducatives, elles, nous placent en dessous de la moyenne.Allez donc expliquer cela à des ados qui ne lisent pas et dont les parents se gavent de « télé-informations » ! Quant à la presse dite sérieuse, il y a belle lurette qu’elle n’informe plus… PS : Pour ceux que le sujet intéresse je recommandel’étude de JEAN-RICHARD CYTERMANN, inspecteur général de l’administration.
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