Moment de vie : Au-dessus du temps le ciel sonnait creux
J’ai taillé le murier,
balayé ses feuilles
sèches
et noires.
Au toucher
elles craquaient
comme la neige gelée
sous le cuir.
Plus tard,
désœuvré,
j’écoutais la mer et les Albères
au loin voilée.
Le goût du sel venait au visage,
dans les yeux,
les narines.
L’air était peuplé de chimères,
de faux souvenirs.
Au-dessus du temps,
le ciel
immaculé
sonnait creux.
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