Nous sommes tous grecs!




Qu’est ce qui importe pour notre avenir et celui de nos enfants ? Les prochaines élections régionales en Languedoc-Roussillon et ses dernières péripéties politiciennes ou les décisions que prendront aujourd’hui les responsables de l’Union Européenne concernant une Grèce à la dérive ? La réponse est évidemment dans la question.
Ce n’est pas avec une richesse produite par habitant qui nous place en queue du peloton des régions françaises depuis des lustres et une institution régionale sans pouvoir réel sur les  » fondamentaux économiques et sociaux  » que son futur « patron » pourra modifier cette situation. A l’inverse, que l’Union Européenne laisse « tomber » la Grèce, que ses Etats et sa banque centrale ne prennent pas sa dette à des taux d’intérêts acceptables en contrepartie d’ajustements budgétaires sérieux, et c’est toute la zone euro qui en pâtira. Les marchés (c’est-à-dire les gestionnaires de notre épargne….) ne manqueront pas en effet d’aller demander des comptes à d’autres.Y compris à la France dont on ne peut pas dire que sa politique budgétaire et fiscale soit marquée du sceau de la responsabilité. Les marchés, mais aussi les pays vertueux comme l’Allemagne qui commencent à en avoir assez de « payer » l’incompétence et les mensonges de ceux qui pratiquent la plongée dans les dépenses publiques et dans la dette comme seuls leviers de leurs politiques économiques et sociales.
Ce que révèle la situation de la Grèce, c’est que le « pacte de stabilité » de Maastricht comme moyen de coordination des politiques budgétaires et fiscales de l’Union Européenne n’est plus suffisant. Si tant est qu’il ne l’ait jamais été! L’heure est donc venue d’une plus grande « intégration » de ces politiques. Ce qui signifie moins de « souveraineté nationale » et donc plus de contraintes sur les choix des «  peuples ». Les accepteront-ils ? Avec toutes leurs conséquences ?
Dans les dix ans qui viennent c’est à ces questions que nos dirigeants devront répondre. Quant à celle de savoir qui sera, dans ce contexte et dans les mois qui viennent, le prochain président du Languedoc-Roussillon, j’avoue ne lui accorder d’autre intérêt que celui que l’on peut allouer au dérisoire et à la bouffonnerie.
C’est à Bruxelles en effet que se joue aujourd’hui et pour demain notre avenir et celui de nos enfants.Pas à Montpellier!

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