Soeur sourire est de retour.
Il n’y a pas si longtemps (Enfin ! trois ans déjà…), en pleine béatitude électorale, elle nous promettait une augmentation substantielle du SMIG. Pour nous avouer, après sa défaite, qu’elle ne l’aurait jamais fait. Elle récidive aujourd’hui en demandant un référendum sur les retraites. Qu’elle ne mettra évidemment pas dans son projet présidentiel si, par malheur ou bonheur, selon le point de vue où on se place, le « peuple de gauche » la choisissait comme candidate. Elle et son sourire. Ce sourire de bois que je n’aimerais pas rencontrer au coin d’un bois par une nuit sans lune. Un sourire qui n’hésite pas à descendre dans la rue pour y racoler des gamins de 14 et 15 ans qui prendront leur retraite dans 50 ans ! Un sourire sans « les maxillaires qui devraient aller avec, ni les yeux qui plissent, ni les joues ni rien, ce sourire à part et souverain, aussi sourd qu’aveugle… » (Philippe Muray). Un sourire qui boit du petit-lait. Autosuffisant, auto satisfait. Et qui, à moi, me fout une peur bleue. Un sourire sans joie. Comme celui « qui se lève après la fin du deuil de tout. » (Philippe Muray toujours… Exercices spirituels IV 2004).
Rétrolien depuis votre site.
dxdiag
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J’ai découvert votre blog depuis peu et l’apprécie beaucoup.
L’article de Muray dont vous parlez est celui qui me l’a fait connaître, j’ai adoré sa description qui mettait en mots un ressenti que je n’avais pas analysé.
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Michel Santo
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Merci pour vos encouragements, et à bientôt j’espère…
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