La journée a bien commencé. Manuel Valls était l’invité d’Ali Baddou, l’animateur des Matins de France Culture. Ce jeune dirigeant socialiste est à peu près le seul qui sache retenir mon attention et qui pourrait redonner de l’espoir à ceux qui ne se satisfont pas d’un PS proche du » chaos ». Ce qui est mon cas. La vie démocratique de notre pays n’a rien à gagner en effet à ce genre de situation. Elle a , au contraire, besoin d’une véritable et forte opposition. Il fallait donc l’entendre, Manuel, sur » la globalisation », « la crise de l’Etat-Providence », »l’immigration », »le libéralisme »… »l’autorité », » le travail ». Quels coups de balais dans la cour des vieilles idées! L’entendre aussi revendiquer sans complexes son social libéralisme et appeler ses amis à s’inspirer des leçons et des expériences des travaillistes anglais et des démocrates américains…L’entendre enfin déclarer qu’il fallait » débarrasser le camp du progrès de ses oripeaux gauchistes ». Et son ami, Denis MacShane, le député travailliste britannique, présent au micro, d’en rajouter une couche en lui suggérant de renvoyer ses intellectuels de gauche à l’Université et de les y confiner. Bref, ce matin était un vrai festival de la pensée; une pensée exprimée de surcroît dans une langue qui , contrairement à l’habitude, n’était pas de bois… Suerte Manuel!
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